« Au début, le Standard demandait le double » : les vérités d’Olivier Renard sur l’épineux retour d’Ilay Camara

En se révélant au RWDM et au Standard, Ilay Camara a suivi un chemin que peu avaient imaginé à Anderlecht. Deux ans après son départ dans une relative indifférente, le voici de retour contre 4,5 millions d’euros. Le Sporting n’aurait-il pas pu éviter de débourser un tel montant pour un joueur qu’il a eu sous la main jusqu’à ses 20 ans ?

« C’est dommage pour le club mais je n’étais pas là avant et je ne pense qu’à renforcer l’effectif. J’avais plusieurs joueurs pour cette position-là pour des montants équivalents. Et j’ai préféré un joueur qui connaît le championnat », explique Olivier Renard au Nieuwsblad.

Eviter de commettre les mêmes erreurs

Le directeur sportif est content de son coup :  » Au début, le Standard demandait le double, donc c’est un bon deal. Il faut désormais limiter les dégâts. Camara, Sadiki, Stassin ou Michez, cela fait beaucoup de joueurs loupés pour un club formateur comme Anderlecht.

Ilay Camara est bien placé pour connaître l’exigence et la mentalité d’un club comme Anderlecht. Il doit ramener cette ADN mauve, cette fierté dans l’équipe. Renard le confirme, il regarde également la mentalité d’un joueur, pour éviter de revivre certaines scènes.

« Prenez les trois défaites en fin de playoffs : on aurait dit que c’était normal. Il y avait un manque de prise de conscience qu’on est un club important en Belgique. Les joueurs doivent être dégoûtés quand ils perdent un derby à la maison. Et là, 24 heures après, ils rigolaient presque », déplore-t-il.