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Avec Marc Wilmots, le Standard peut-il suivre la trace… des Diables Rouges ? « Je ne reconnaissais plus mon club »

Le Standard peut-il suivre le chemin… des Diables Rouges ? Marc Wilmots espère en tout cas connaître la même ascension en bord de Meuse qu’en équipe nationale.

Un nouveau trio prend les rênes du Standard de Liège. Giacomo Angelini, Pierre François et Marc Wilmots auront une tâche immense : redonner au Matricule 16 sa place parmi les meilleures équipes du pays. Grand supporter des Rouches et joueur du club entre 1991 et 1996, Marc Wilmots ne reconnaissait plus « son » Standard. Il souhaite désormais retrouver une équipe portée vers l’avant (lire ici), produisant du jeu offensif, et faire renaître la fierté des supporters.

Le Standard peut-il suivre le chemin… des Diables Rouges ?

Ancien sélectionneur des Diables Rouges, Wilmots établit un parallèle avec la situation qu’a connue l’équipe nationale. Adjoint de Dick Advocaat et Georges Leekens entre 2009 et 2012, puis sélectionneur principal jusqu’en 2016, il se souvient d’une époque où les prestations de la Belgique suscitaient peu d’intérêt, et où le stade Roi Baudouin sonnait creux — comme cela a récemment été le cas à Sclessin, notamment lors des Europe Play-Offs. Ces dernières saisons, l’affluence a nettement diminué.

« A un moment donné, plus personne ne regardait l’équipe nationale. Ici au Standard, c’est pareil, mais on n’a jamais été habitués à ça. Le Standard a toujours été une équipe dominante, qui ne se posait pas de questions. Je ne reconnaissais plus mon club et à partir de là, je comprends que les gens soient frustrés, comme je le suis aussi », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse spéciale organisée à Sclessin, ce vendredi.

Comme Pierre François (découvrez ses premiers mots ici), Marc Wilmots ne pensait pas revenir au Standard. Depuis son départ de Schalke 04, le Taureau de Dongelberg avait trouvé d’autres occupations et comptait enfin profiter d’une vie hors-football. Mais quand le Matricule 16 l’a appelé pour gérer sa direction sportive, il n’a pas vraiment hésité.

« A 56 ans, je voulais profiter de la vie. Je travaillais à la télévision depuis deux ans et j’aimais ça, c’est plus facile de dire aux gens ce qu’ils doivent faire que de le faire soi-même. Mais je suis quelqu’un d’actif, qui agit et c’était la seule proposition qui pouvait me sortir de ma retraite. »

Liège est une ville que j’aime et qui a le culot de changer les choses »

« J’ai travaillé pendant deux ans dans l’immobilier à Liège, j’ai investi dans la ville car c’est une ville que j’aime et qui a le culot de changer les choses, notamment avec le tram. Les gens râlent à cause des travaux, mais quand il ne se passe rien, les gens râlent aussi. »

Marc Wilmots a signé un CDI au Standard

Marc Wilmots revient donc à la direction sportive de son club dans le but de le sauver. Il compte travailler main dans la main avec Pierre François et Giacomo Angelini et a d’ailleurs demandé à ne pas avoir de durée dans son contrat, pour que celle-ci ne puisse pas venir perturber ses projets.

« J’aime le jeu, c’est ma passion de découvrir des talents. Travailler en groupe me plaît. Je n’ai pas signé de contrat avec une durée, j’ai signé un CDI. Je ne suis pas revenu pour m’enrichir, mais bien parce qu’il y a un projet à relever et un stade à faire revivre. C’est la plus belle chose à donner au football, que les gens s’identifient au stade et au club. Pouvoir dire ‘oui, on va se battre pour eux’. Celui qui n’essaie rien ne réussit rien. »

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