Buteur pour la première fois en match officiel depuis janvier 2024, Marlon Fossey a largement contribué à la victoire du Standard contre Genk. Un moment intense pour le capitaine des Rouches, qui se réjouit du bon début de saison.
Le Standard a réussi son premier gros test de la saison et s’est imposé face au Racing Genk, qui s’est pourtant procuré les meilleures occasions de la partie. Après la rencontre, le capitaine Marlon Fossey se réjouissait évidemment des trois points, à notre micro, tout en reconnaissant que les Rouches n’ont pas vécu une partie facile, surtout défensivement.
« On était un peu souples en première période, mais on a marqué. Ensuite, la situation était parfois critique, Genk a eu beaucoup d’occasions, a touché le poteau et on n’a pas su beaucoup respirer, mais on a gagné et une victoire est une victoire. C’était un match à six points : on les a empêchés d’en prendre trois et on en a pris trois. Il reste des choses qu’on doit travailler, mais beaucoup de choses peuvent nous rendre fiers aujourd’hui. »
Sclessin avait revêti son plus bel habit
Pour leur deuxième rencontre à domicile de la saison, les joueurs de Mircea Rednic ont évolué dans un stade peuplé de 21 575 spectateurs chauffés à blanc. Sclessin a revêtu sa plus belle tunique et a joué son rôle dans la victoire de ses troupes.
« Le bruit de Sclessin vous prend déjà avant le match, dès l’échauffement. Le public a fait sa part, nous avons fait la nôtre. Quand on a une telle connexion entre nous, on peut battre toutes les équipes de ce championnat. La différence cette saison, c’est l’expérience. On a Nielsen, qui a joué à Bruges, Marco, qui a été le capitaine de Charleroi, et c’est le bon mélange avec les jeunes joueurs. La saison dernière, on n’aurait probablement pas gagné ce match avec Genk qui a beaucoup poussé. »
Avec une telle connexion entre nous, on peut battre toutes les équipes du championnat »
Forcé d’assurer un gros travail défensif pour contrer les assauts limbourgeois, Marlon Fossey n’a pas eu mille occasions de se projeter vers l’avant. Mais peu avant l’heure de jeu, il a su réceptionner une superbe transversale de Thomas Henry pour doubler la mise, de l’extérieur du pied. Son premier but en match officiel depuis le 26 janvier 2024, au Cercle de Bruges, pour ponctuer une superbe contre-attaque.
« La passe de Thomas Henry est incroyable, et quand elle arrive, je me dis que si ma première touche est bonne, je tire. Elle était bonne, j’ai tiré et j’ai oublié le reste. Cela faisait longtemps que je n’avais plus marqué, les émotions ont pris le dessus. Après si longtemps, je suis content de l’exécution et de ma célébration. Mon premier but à la maison depuis très longtemps. Si je pouvais prendre ce sentiment et le boire tous les jours, je le ferais. »
Si je pouvais prendre ce sentiment et le boire tous les jours, je le ferais »
« Ils ont commencé à attaquer beaucoup, j’ai réalisé que, quand ils finissaient leur attaque, il y avait de l’espace. On a mis le ballon dans le dos, j’ai couru aussi vite que j’ai pu et j’ai saisi ma seule occasion. Ils ont eu plus d’occasions que nous, mais on a su saisir les nôtres. »
Le Standard a su faire fonctionner son plan B pour battre Genk
Pendant la partie, Marlon Fossey n’a pas cessé, avec Marco Ilaimaharitra et Casper Nielsen, de demander à ses coéquipiers de calmer le jeu en possession de balle. Ce n’était pas la tactique de base prévue par le Standard, mais les joueurs expérimentés ont su utiliser « le plan B » en voyant que l’idée de base ne fonctionnait pas.
« Dans tous les matchs, on commence avec une tactique. Mais quand elle ne fonctionne pas, en tant que leaders de l’équipe, on doit adapter le jeu. Casper, Marco, Tobias : ils ont l’expérience pour utiliser un plan B quand le A ne fonctionne pas. On a su leur faire mal avec notre plan B aujourd’hui. »
Parfois cité sur le départ depuis le début du mercato estival, Marlon Fossey n’a pas reçu d’offre concrète et devrait bien rester à Sclessin, où il se sent bien. Quelques semaines avant la fin de la période des transferts, l’Américain ne semble pas du tout se préparer à un départ.
« J’ai un super sentiment avec l’équipe, j’aime venir chaque jour. C’est un match à domicile et je sens mon excitation dès le matin. C’est un sentiment que je ne prends pas pour acquis. Je dois attendre deux semaines, car nous jouons en déplacement la semaine prochaine, mais je me réjouis. Le match de la semaine prochaine sera beau, contre une grande équipe. »
Si on donne les mêmes occasions à l’Union qu’à Genk, ils vont marquer plus d’un but »
Il sera donc bel et bien dans le groupe pour le déplacement à l’Union, le week-end prochain. Un nouveau gros test pour les Rouches, qui devront encore mieux prester que ce dimanche contre Genk.
« On devra être aussi bons, si pas meilleurs. Si on donne les mêmes occasions à l’Union qu’à Genk, ils vont en marquer plus qu’un. On va avoir une semaine pour analyser en équipe, notre tactique sera différente car l’Union est une équipe différente. Le meilleur moyen est de montrer le chemin mentalement. Si les joueurs se battent, il ne faut pas toujours une tactique », a-t-il conclu à notre micro.