Capitaine le temps d’une mi-temps, Boli Bolingoli se réjouit du nouvel engouement qui entoure le Standard depuis l’arrivée de Marc Wilmots. Les recrues s’intègrent vite et la préparation se déroule sereinement, avec une troisième victoire amicale consécutive à la clé.
Troisième victoire de rang pour le Standard en amical, qui s’est imposé face à Boulogne ce mercredi (0-1). Capitaine lors de la première période, Boli Bolingoli se réjouissait sobrement de ce nouveau succès à notre micro. « Gagner ces trois premiers matchs donne un bon feeling au groupe, et j’espère qu’on continuera ainsi. »
Un sentiment positif qui reflète aussi l’état d’esprit du groupe, en pleine préparation estivale. Porté par l’envie de retrouver la pleine possession de ses moyens, le latéral de 30 ans insiste sur l’importance de la constance, tant sur le plan personnel que collectif.
Porter le brassard fait plaisir, mais ce n’est pas l’essentiel pour moi »
« Porter le brassard, ça fait plaisir. Ça fait partie de l’expérience, mais ce n’est pas l’essentiel pour moi. L’important est de faire une bonne préparation et une bonne saison. Après quelques années avec des blessures, j’espère pouvoir bien commencer, bien terminer et rester en forme. C’est essentiel pour moi de rester fit, et collectivement, il faut viser quelque chose de grand. »
Rednic est plus calme, mais pas moins exigeant qu’Ivan Leko
Ce nouvel élan se traduit également dans le jeu. Avec Mircea Rednic sur le banc, les Rouches ont clairement pris une autre direction : fini la prudence extrême, place à une volonté de construire le jeu depuis l’arrière. Une ambition encore en rodage, tant la charge physique du stage se fait ressentir.
« Il est important de ne pas encaisser trop de buts, et on travaille bien offensivement avec Mircea Rednic. Garder une bonne défense est essentiel, et marquer des buts le sera tout autant si l’on veut jouer le top. Le coach veut construire de derrière, utiliser les milieux. Offensivement, il y a de la liberté, et les backs peuvent aussi apporter du soutien. L’année dernière, c’était plus défensif. Cette saison, on doit trouver l’équilibre pour marquer plus de buts. Ça se voit aussi dans le recrutement. »
Ce changement de philosophie s’accompagne d’un style de management différent. Là où Ivan Leko vivait chaque minute debout en bord de terrain, Rednic adopte une posture plus mesurée, tout en conservant une exigence physique élevée.
« Chaque préparation est intense, donc je ne vois pas une grosse différence. C’est la même chose physiquement, mais on joue plus offensivement avec le ballon et tactiquement, on essaie de s’améliorer. Leko, c’est Leko, mais Rednic est plus calme et essaie d’apporter une approche différente. Chaque coach a ses différences », explique Bolingoli.
Toujours sous les yeux attentifs de Marc Wilmots
Depuis le début de la préparation, Marc Wilmots accompagne de près les séances et les rencontres. Le nouveau directeur sportif affiche une présence marquée au sein du groupe et imprime déjà sa vision, tout en respectant les mises en place effectuées par le staff.
« La présence de Marc Wilmots a un gros impact dans le club. C’est important que tout le monde aille dans la même direction, avec la même vision. Il a apporté la sienne, et tout le monde suit. On sent un nouvel engouement, et j’espère que le Standard retrouvera son niveau dans les années à venir. »
Dans notre groupe, les nouveaux, c’est déjà la famille après quelques jours »
Cette rencontre face à Boulogne a aussi permis de voir deux recrues en action pour la première fois : Josué Homawoo et Rafiki Saïd. De manière générale, les nouveaux venus semblent avoir trouvé leur place.
« Les nouveaux joueurs se sont très bien intégrés. Dans notre groupe, c’est toujours facile pour les nouveaux, c’est déjà la famille (sic.) après quelques jours. Ils apportent un bon mélange d’expérience et de jeunesse avec de la qualité. »
Ils devront passer par le traditionnel bizutage
Une bonne ambiance règne au sein du vestiaire, et Boli Bolingoli attend avec impatience que les neuf recrues estivales réalisent leur traditionnel bizutage, qui n’a pas encore eu lieu. « C’est marrant de voir les jeunes, je les cherche parfois un peu, on faisait pareil avec moi avant. On a une équipe très cool, tout le monde est respectueux, et c’est le plus important. »
« Le bizutage ? Bien sûr, tous les nouveaux devront chanter. Ce sera marrant de les voir. Peut-être ce soir ou lors de la dernière soirée. On les chauffe déjà un peu pour qu’ils se préparent avec une petite danse ou quelque chose », a conclu un Bolingoli tout sourire, comme à son habitude.