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« C’est un montage pour essayer de calmer les gens et détourner l’attention » : les mots forts d’Arnaud Bodart sur le rachat mascadrade du Standard

Parti à Metz, Arnaud Bodart est désormais plus libre d’exprimer le fond de sa pensée sur le Standard. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça décoiffe.

Depuis son départ du Standard, Arnaud Bodart ne s’est pas privé de dire ce qu’il pensait sur la gestion du Standard, que ce soit pour son propre cas ou sur la volonté vendre Matthieu Epolo dès que l’occasion se présentera.

Le Soir l’a cette fois interviewé sur une autre problématique, la reprise du club. Pour beaucoup, le flou entourant le rachat n’est qu’un effet d’annonce. Le manque d’informations tangible quant au projet plus local mis en avant laisse l’incertitude s’installer.

Bodart est dans le camp des sceptiques : « Ce qui se passe ne m’étonne pas, pour la simple et bonne raison qu’A-CAP ne veut pas lâcher le Standard. Pour moi, ce qui s’est passé, c’est un montage pour essayer de calmer les gens et détourner l’attention », affirme-t-il.

Un grand jeu de dupes ?

« A-CAP veut rester dans la partie pour ne pas devoir déclarer la faillite, se disant qu’en gardant un club de football, ils conservent une certaine valeur financière qui garantit la pérennité de la société. Sortir ainsi un lapin de son chapeau, comme la compagnie américaine l’a fait en misant sur un homme passé, en quelques jours, d’un poste de directeur financier à celui de CEO puis de propriétaire, c’est assez particulier », poursuit-il.

Pour Arnaud Bodart, cela n’est pas tenable très longtemps : « Les supporters sont suffisamment malins pour faire la part des choses. Moi, ce que je souhaite, c’est tout simplement de revoir le Standard à sa place. Et une direction liégeoise. Un investisseur étranger ne viendra jamais par amour du club ».

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