Cette trêve internationale est assez intense pour Pierre Locht. Désormais actif au sein de la fédération, il planche sur la logistique pour permettre aux Diables de ne penser qu’à leur mission sur le terrain.
Depuis son départ du Standard, Pierre Locht a rapidement rebondi au sein de la fédération. L’ancien homme fort des Rouches fait désormais partie de l’encadrement fédéral élargi. Il revient sur son rôle exact dans une interview accordée à la RTBF.
Je suis censé superviser les équipes nationales de jeunes et le football féminin. Et pour les Diables Rouges, je suis chargé du volet opérationnel et de toute la coordination logistique », explique-t-il. « C’est très différent d’un poste de manager en club, où il y a chaque semaine le match, le stress et bien sûr au quotidien le contact avec le personnel, le staff et les joueurs ».
Une organsation complexe
Concrètement, ses attributions sont assez larges : « Je suis là pour coordonner tous les services liés aux Diables : notre service voyage, notre département Health & Performance, le team-management… et le staff sportif évidemment en tenant compte des désirs du coach pour éviter qu’il y ait le moindre couac… et en gardant surtout à l’esprit que le football et l’intérêt sportif surpassent tous les autres enjeux, commerciaux ou autres ».
« L’exemple typique, c’est un déplacement comme au Lichtenstein. Quand part-on ? Quand revient-on ? Loge-t-on sur place après le match L’adrénaline du match chaque semaine ? J’ai adoré vivre ça durant 14 années, mais honnêtement, aujourd’hui, j’apprécie un rythme un peu moins effréné », poursuit Locht.
Pour lui, la Coupe du Monde 2026 s’annonce comme un grand défi : trois pays hôtes étalés sur plusieurs fuseaux horaires, 12 poules rassemblant 48 équipes. Des visites ont déjà été effectuées pour anticiper le calendrier : « Nous devons choisir parmi 60 camps de base et une septantaine d’hôtels, avec beaucoup de déplacements. On veut faire les meilleurs choix pour minimiser l’impact de tout cela sur la performance des joueurs. On a vu lors du Mondial des Clubs que la météo pouvait jouer un grand rôle et on anticipe pour ne pas être surpris ».