Ilay Camara a connu une première titularisation réussie avec le Standard, contre le Beerschot. Sur un côté gauche qu’il connaît très bien, le joueur de 21 ans a provoqué un penalty à vingt minutes du terme, converti par Soufiane Benjdida.
Première titularisation, première victoire, et premier passage en zone mixte pour Ilay Camara après le succès des Rouches contre le Beerschot, dimanche. L’ancien du RWDM a provoqué un penalty à vingt minutes du terme, converti par Soufiane Benjdida.
« C’est une victoire très importante. Un début de partie difficile, mais on a su bien terminer avec le penalty. La carte rouge nous a fait du bien, on a beaucoup créé après celle-ci. On savait qu’il fallait faire le job, on a su le faire et c’était le plus important. J’ai célébré après la faute dans le rectangle, car j’avais confiance en Soufiane et je savais qu’il tire très bien. Bien sûr, j’aurais aimé le frapper aussi, mais il y a une liste et je la respecte. »
Sur un côté gauche qu’il connaît déjà très bien
Alors qu’il était plutôt arrivé en bords de Meuse pour arpenter le côté droit et suppléer Marlon Fossey, Camara a obtenu sa première titularisation à gauche, suite aux absences de Doumbia, Bolingoli et Lawrence. Un côté sur lequel il n’éprouve aucun problème à évoluer, que du contraire.
« Le coach m’a parlé de ça pendant la semaine. Contre Courtrai aussi, j’étais rentré à gauche. Il sait que je peux jouer des deux côtés, j’ai même joué comme ailier gauche la saison dernière. Je ferai le travail partout où le coach me place. »
« Au début, ce n’était pas si évident avec les nouveaux coéquipiers, car on ne me connaissait pas encore bien. Pendant le match, ils ont vu qu’une de mes qualités était d’être rapide. Price a une vista incroyable et m’a donné une bonne passe qui amène le penalty. »
Ilay Camara voulait découvrir Sclessin en tant que joueur du Standard
Un penalty qu’Ilay Camara a célébré avec un douzième homme qu’il avait déjà tenté d’enflammer à plusieurs reprises durant la rencontre. Le joueur de 21 ans ne s’en cache pas, Sclessin est aussi l’une des raisons de sa venue.
« C’est le Standard. Tout le monde sait que c’est comme ça ici, c’est plus simple pour nous quand ils poussent, on dirait qu’on joue avec un homme de plus. Avec la rouge, on jouait à douze contre dix. C’est le rêve de tous les joueurs d’évoluer dans une telle ambiance, je sais ce que c’est ici et je suis content que ça soit avec moi et plus contre moi. Le public, c’est aussi l’une des raisons de ma venue. »
Après la rouge, on jouait à douze contre dix »
Une venue qui n’a pas été simple à confirmer. Le Standard était intéressé par ses services depuis longtemps, mais Molenbeek était réticent à l’idée de s’en séparer. Un accord a pu finalement être trouvé, avec Ilyes Ziani et Noah Dodeigne qui ont fait le chemin inverse.
« J’essaye toujours de rester calme, je suis un professionnel. Parfois, tu veux partir, mais l’autre club ne veut pas. J’avais déjà vécu ça pour quitter Anderlecht et aller au RWDM, je savais ce que c’était et je suis resté tranquille. J’ai toujours eu la confiance que ça se fasse. »