Le règne de 777 Partners à la tête du Standard ne manque pas de poser question. L’avocat de Bruno Venanzi ne se prive pas de pointer plusieurs incohérences.
777 SDL (propriétaire du Standard) n’ayant toujours pas publié ses comptes à la Banque Nationale, il reste difficile de se faire une idée précise de la situation financière exacte du Standard.
Mais l’enquête du Tribunal de l’Entreprise de Liège ont permis d’en savoir un peu plus sur les activités du fonds d’investissement à la tête du club. Interrogé par la RTBF, l’avocat de Bruno Venanzi, qui n’a pas totalement été payé pour la revente du club, s’interroge sur le bilan comptable.
« Aujourd’hui, il y a un peu plus de 150 millions d’euros de capitaux dans 777 SDL. Cette société a pourtant été constituée avec un capital de 9 millions. Sauf erreur majeure du notaire, du greffe ou du moniteur belge, il n’y a eu aucune publication concernant la modification de capital depuis la création en 2022. Comment est-ce possible ? D’où viennent ces 141 millions supplémentaires » s’étonne-t-il.
L’opacité de 777 autour du Standard inquiète
Avant de poursuivre : « Quand le Standard transforme des dettes en capital, il publie au moniteur belge. Mais, quand sa maison mère augmente son capital de 141 millions, il n’y a rien, aucune publication. Comment l’expliquer ? ».
Pierre Locht a répondu à nos confrères : « Il ne s’agit pas de hausse de capital, mais d’assets. Les comptes seront audités et ce petit souci sera corrigé. Ce qui ne semble pas convaincre l’avocat de Venanzi : « Ce sont deux choses différentes, l’un est dans l’actif, l’autre dans le passif. Quand l’un augmente, l’autre diminue et vice-versa. Cela ne semble pas être le cas. Comment allez-vous corriger cela ? ». Les prochaines semaines s’annoncent toujours aussi mouvementées.