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Est-ce enfin la bonne ? Pourquoi Boli Bolingoli va vivre une saison décisive pour la suite de sa carrière au Standard

Arrivé l’été dernier en provenance de Malines, Boli Bolingoli a connu une première saison perturbée par les blessures au Standard. Avec le départ d’Ilay Camara, le joueur de 30 ans a désormais une voie dégagée pour enfin s’imposer comme titulaire… à condition que son corps tienne le coup.

Début juillet 2024, Boli Bolingoli a rejoint le Standard libre de tout contrat après deux saisons passées à Malines. Si la première fut relativement correcte malgré quelques pépins physiques, la seconde, en revanche, a été marquée par une quasi-absence des terrains.

Touché à l’ischio, il n’a disputé que 13 rencontres toutes compétitions confondues lors de la saison 2023-2024, pour un total de seulement 453 minutes. Un bilan famélique, que le Standard dirigé par Fergal Harkin a choisi d’ignorer pour miser sur un joueur d’expérience, familier du championnat belge et fort de quelques apparitions européennes, notamment sous les couleurs du Celtic Glasgow.

Recruté pour occuper un rôle de titulaire, Bolingoli a rapidement vu la concurrence se renforcer avec l’arrivée d’Ilay Camara, prêté par le RWDM. Le jeune Bruxellois a convaincu dès ses premières sorties et s’est imposé à gauche, tandis que Bolingoli connaissait une nouvelle déchirure musculaire en début de saison.

Revenu en fin de phase classique, il a pu disputer le début des Europe Play-Offs, profitant de la blessure de Camara. Mais il a ensuite terminé la saison à l’infirmerie, manquant les quatre dernières rencontres. Sa saison a donc été perturbée à la fois par des blessures récurrentes et la progression de Camara, ce qui a réduit son temps de jeu à 791 minutes.

Une occasion en or pour Boli Bolingoli, qui va vivre une saison cruciale au Standard

Désormais apte, Bolingoli pourrait bénéficier du départ de Camara et d’une concurrence moins dense sur le flanc gauche pour enfin s’imposer comme titulaire. Le Standard ne prévoit pas, à ce jour, de recruter un nouvel arrière gauche. Avec Bolingoli (30 ans) et Calut (22 ans), tous deux actuellement en bonne condition physique, Marc Wilmots estime que le poste est suffisamment couvert. À noter que Henry Lawrence est plutôt envisagé comme doublure de Marlon Fossey à droite, bien qu’il puisse aussi dépanner à gauche.

C’est donc une vraie opportunité pour Bolingoli, qui n’a plus connu de saison pleine depuis 2019-2020, lorsqu’il évoluait encore au Celtic, avec 26 matchs et près de 2 500 minutes disputées. Pour donner un ordre d’idée, il a joué davantage cette saison-là que lors des cinq suivantes cumulées.

L’enjeu principal reste toutefois d’ordre physique. Le latéral pourrait être amené à enchaîner les matchs comme il ne l’a plus fait depuis longtemps. Mircea Rednic, de son côté, devra espérer que son corps tienne le coup. C’est d’ailleurs dans cette optique que la nouvelle direction et le staff, davantage ancrés dans une philosophie « à l’ancienne » pour certains, soumettent les joueurs à une préparation physique exigeante pour les habituer à une charge de travail importante dès l’été.

Une saison complète pourrait relancer Bolingoli et ouvrir la voie à une prolongation, son contrat courant jusqu’au 30 juin 2026. À l’inverse, une nouvelle rechute pourrait définitivement compromettre ses chances de s’imposer, à l’aube de ses 31 ans et dans la dernière ligne droite de son engagement. L’ancien du Celtic s’apprête donc à vivre une saison décisive chez les Rouches.

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