Fossey, Donnum et Balikwisha : comment expliquer ces méformes individuelles au Standard ?

Carl Hoefkens martèle que le Standard manque de qualités individuelles. Mais même les meilleurs joueurs de la saison dernière ne sont plus du tout à leur niveau, à l’image de Fossey, Donnum et Balikwisha.

Carl Hoefkens le martèle et n’arrête pas de le rappeler : le Standard manque encore de qualités individuelles. Les Rouches n’y parviennent pas, notamment offensivement, mais ne sont pas aidés par les joueurs qui étaient pourtant décisifs la saison dernière.

Sous Ronny Deila, Aron Donnum, Marlon Fossey et William Balikwisha sont devenus trois joueurs capitaux du matricule 16. Le Norvégien est d’ailleurs devenu capitaine, tandis que les deux autres étaient présentés comme incontournables en début de saison.

Sauf que là, même eux ne parviennent pas à retrouver leur meilleur niveau. Si l’entraîneur parle souvent de nouveaux joueurs, de jeunesse, de manque d’automatismes et de temps d’adaptation pour expliquer les mauvaises performances actuelles, ces joueurs devraient pouvoir porter les Rouches dans les moments difficiles.

Dönnum Aron

Un problème de système ? Non, d’animation !

Néanmoins, Carl Hoefkens est repassé ces deux, trois dernières semaines dans un 3-5-2, un système semblable à celui utilisé la saison dernière. Tout devrait donc se passer de la même manière, avec la même réussite ? Pas vraiment.

Ne pas confondre système de jeu et animation. Les Rouches se disposent bien de la (presque) même manière que la saison dernière, mais les consignes individuelles données aux joueurs sont bien différentes. On demande notamment aux milieux de terrain d’occuper l’espace sur les côtés, à l’attaquant mobile à côté de Kanga de décrocher, ce qui laisse beaucoup d’espace au cœur du jeu.

De l’espace… mais peu de solutions. Isaac Price et Aiden O’Neill se retrouvent souvent en infériorité numérique, difficile pour la ligne défensive de faire progresser le cuir. Les circuits propres de la saison dernière ont disparu, place aux longs ballons directement vers Kanga et les autres attaquants.

Balikwisha William

Une animation très directe, qui ne sourit réellement pas à des Balikwisha, Fossey ou Donnum, des joueurs doués dans les petits espaces pour faire la différence et déposer leur opposant direct. Le ballon leur passe de multiples fois au-dessus de la tête, sans aucune possibilité de le jouer. Des qualités absolument pas exploitées, ce qui explique, aussi, leur méforme actuelle.

Si Carl Hoefkens attend de ses milieux de terrain qu’ils gagnent les deuxièmes ballons pour se projeter rapidement vers l’avant, les longues balles venues de la défense atterrissent très généralement sur la tête des défenseurs adverses, ce qui annihile chaque opportunité. Une animation à revoir pour retrouver des cadres à leur meilleur niveau.

4 thoughts on “Fossey, Donnum et Balikwisha : comment expliquer ces méformes individuelles au Standard ?

  1. Et non, Gerouche pas toi, ou alors c’est de la provoc de journaleux ?
    il ne faudrait pas toujours tirer sur le pianiste (fusible bien trop facile) mais regarder la partition médiocre qu’on lui a donnée!!
    Il a aussi bien précisé, par ailleurs, qu’il le savait mais qu’il attend la fin du mercato …
    J-6 Gerouche, nous verrons ce que les américains ont dans le ventre ….. ou pas !!!
    A défaut de pouvoir lire dans leur tête
    Ça c’est la vrai question ….

  2. A propos de nos « chers » actionnaires, cela vient de filtrer sur la rtbf :

    777 Partners, propriétaire du Standard, mais aussi du Genoa, du Hertha Berlin, de Vasco de Gama ou encore du Red Star, souhaite désormais racheter le club de Premier League d’Everton, qui cherche un repreneur.

    Mais les démêlés avec la justice de l’entreprise américaine inquiètent le gouvernement britannique… qui ne manquera pas de le faire savoir à la Premier League si le deal venait à être conclu, rapporte le Daily Mail ce jeudi.

    Pour rappel, la Premier League a récemment « durci » son processus d’approbation des futurs propriétaires et dirigeants de clubs, comme le détaillait il y a peu l’AFP : »une personne visée par des sanctions décidées par le gouvernement britannique ou condamnée pour des faits de violences, de corruption, de fraude, de fraude fiscale ou des crimes de haine , serait automatiquement mise hors jeu. »

    Ces dernières années, 777 Partners ne s’est pas contenté d’investir dans le football mais aussi dans d’autres secteurs, comme la compagnie aérienne Flair Airlines et une banque d’investissement cofondée par Josh Wander, patron du groupe.

    Ces entreprises n’ont pas réussi à éviter les affaires judiciaires, notamment pour des histoires de paiements non effectués dans les temps alors que SuttonPark, ladite banque d’investissement, est aussi citée dans des affaires incluant « l’enlèvement, la corruption, l’extorsion. »

    Josh Wander possède également un passé trouble. Jeune, il a notamment été arrêté pour trafic de drogue, alors qu’en 2010, il a été poursuivi pour avoir « détourné des informations confidentielles sur l’entreprise et des secrets commerciaux, et avait violé les termes de son contrat de travail. »
    Bonne lecture …. 🙁

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