Il faudra montrer patte blanche jusqu’au bout : le Standard n’en a pas encore totalement terminé avec la Commission des Licences

Longtemps cette saison, les seules bonnes nouvelles concernant le Standard sont venues du terrain, avec une équipe mouillant le maillot au-delà des attentes malgré le flou planant autour du club. Ces dernières semaines, alors que les hommes d’Ivan Leko traînent un plus la patte, c’est dans les hautes sphères du club que cela commence à bouger.

La revente des parts d’A-CAP à un projet mêlant des investisseurs locaux menés par Giacomo Angelin, le retour de Pierre François, l’obtention de la licence en première session, la levée des options d’achat d’Ilay Camara et Dennis Ayensa : plusieurs signaux positifs ont été envoyés.

Si le Standard a bien reçu sa licence, son état de santé financière reste surveillé de près. La RTBF rapporte ainsi que les Rouches ont reçu leur sésame mais restent en contrepartie « soumis à un contrôle strict de la part de la Commission des Licences qui juge un suivi continu nécessaire ».

Continuer à montrer des garanties de bonne santé

Malgré la revente du club, la commission pointe les pertes considérables subies ces dernières saisons, les fonds propres négatifs et « la grande dépendance dont le club fait preuve vis-à-vis de son actionnaire ».

Le club devra donc montrer patte blanche en fournissant des preuves de paiement des salaires pour les sportifs rémunérés et le staff technique, preuves de paiement des montants dûs en matière d’ONSS, de précompte professionnel, de TVA ou encore de cotisations patronales au fonds de pensions.

Ce suivi mensuel implique également une mise à jour de « toutes les modifications des comptes courants et des fonds mis à la disposition du club par le propriétaire, les entités juridiques liées au club ou les personnes physiques ou morales qui ont garanti la continuité de la licence au moment de la demande actuelle ».