Marc Wilmots était furieux après l’arrêt du match du Standard contre l’Antwerp. Il risque une sanction pour ses propos envers Lothar D’Hondt, l’arbitre de la rencontre.
Plus que les jets de gobelets, Marc Wilmots avait déploré la gestion de Lothar D’Hondt. « Ce carton pour Rafiki… Pourquoi aller si près des supporters ? Pour recevoir un gobelet sur la tête ? Et ensuite, tu interromps un match entier pour un seul gobelet ? Un peu de réflexion, s’il vous plaît, après 90 minutes de football… Je suis surtout déçu pour le football belge. Les arbitres font vraiment n’importe quoi. C’est à chaque fois deux poids deux mesures », avait-il explosé.
Des propos qui n’ont évidemment pas plu au Parquet de l’Union belge, qui a immédiatement constitué un dossier à son encontre. Celui-ci n’est plus de l’ordre du confidentiel. On peut y lire que le directeur sportif du Standard a dépassé les bornes.
« Les faits commis sont qualifiés d’insultes, de menaces et d’intimidation à l’égard d’un officiel de match […] Le droit à la liberté d’expression ne donne pas carte blanche pour un tel comportement. […] M. Wilmots enfreint également les principes de loyauté, d’intégrité et d’esprit sportif en tant qu’expression du fair-play », estime le Parquet.
Deux matchs de suspension ?
« Exprimer et manifester son appréciation et son respect est compatible avec le fait de remettre en question certaines décisions ou d’émettre des critiques. Cela doit certainement être possible si cela se fait de manière respectueuse », poursuit le rapport.
Le Parquet préconise ainsi deux matchs de suspension (un effectif, un avec sursis), assortis d’une amende de 1500 euros, rapporte La Dernière Heure. L’absence d’antécédents disciplinaires ? Sans elle, la proposition aurait été plus salée…
