Menu Standard
Add more content here...

Ivan Leko l’avait bien compris : le mal récurrent du Standard qui explique ses difficultés offensives

Au Standard, les défenseurs défendent, mais offrent peu de solutions avec le ballon. Une des raisons pour lesquelles le jeu des Rouches paraît si stéréotypé.

Cet été, Marc Wilmots a longtemps estimé qu’il n’était pas nécessaire de recruter un nouveau défenseur au Standard. La ligne défensive de la saison dernière avait laissé de bonnes impressions au nouveau directeur sportif, qui a choisi de ne pas trop la modifier.

Cependant, sous les ordres d’Ivan Leko, les Rouches jouaient de manière beaucoup plus prudente, avec un bloc bas. Cela limitait les espaces dans le dos des défenseurs, qui pouvaient se « contenter » de dégager les ballons arrivant dans leur zone ou de gagner les duels.

Mais cet été, de nombreux éléments sont partis, comme Ilay Camara, Nathan Ngoy, Bosko Sutalo et Attila Szalai, voire Daryl Leunga Leunga et Lucas Noubi. Le compartiment défensif s’est donc retrouvé grandement amoindri, et Marc Wilmots a tenté de réagir en fin de mercato… en vain.

La défense du Standard ne ressemble donc plus du tout à celle de l’an dernier, et la longue blessure de David Bates n’arrange rien. Actuellement, Vincent Euvrard est également privé d’Ibe Hautekiet et de Josué Homawoo, ce qui ne lui laisse que… deux solutions en défense centrale, dont une « de fortune ».

Les défenseurs du Standard ont de gros manquements à la relance

Parmi les joueurs valides, seuls Daan Dierckx et Ibrahim Karamoko peuvent occuper ce poste dans une défense à quatre. On pourrait éventuellement ajouter Henry Lawrence dans un système à trois défenseurs, s’il est placé sur un côté de l’axe central. C’est léger, très léger.

De plus, leurs profils ne correspondent absolument pas aux ambitions de la nouvelle direction du Standard, qui veut développer un football plus propre, attrayant, offensif et construit depuis l’arrière. Dierckx et Karamoko ne sont pas de mauvais défenseurs, mais leur relance par la passe est, pour les deux, un réel point faible.

Aucun d’eux n’est capable de casser une ligne avec une passe ou de progresser balle au pied, comme le faisait à merveille Nathan Ngoy, par exemple. Leurs passes sont systématiquement latérales, voire vers l’arrière, et n’apportent rien. Ils ne créent pas le déséquilibre recherché qui permettrait de plus facilement initier les actions offensives.

Ivan Leko avait bien cerné le problème

C’est aussi pour cette raison que le Standard se montre si stéréotypé en possession de balle. Les constructions sont toujours les mêmes : via les défenseurs latéraux ou le numéro 6, Marco Ilaimaharitra. L’adversaire peut donc facilement anticiper ce que les Rouches vont mettre en place. Devant, il est clair que les joueurs de Vincent Euvrard cherchent à s’appuyer sur Thomas Henry, constamment surveillé par les deux défenseurs centraux adverses.

Oui, le Standard manque d’ingéniosité offensive et de précision dans les derniers gestes. Mais, tout comme les attaquants sont les premiers défenseurs, les défenseurs sont aussi les premiers attaquants. Et la défense du Standard manque clairement d’un joueur qui, même via le jeu long, est capable de déstabiliser le bloc adverse. Le problème n’est pas nouveau, et Ivan Leko l’avait particulièrement bien compris.

Laisser un commentaire