Nathan Saliba est en stage cette semaine à Renesse avec ses nouveaux coéquipiers d’Anderlecht. Le Canadien de 21 ans a signé jusqu’en 2029 avec les Mauves et effectue ainsi son passage du CF Montréal vers l’Europe. Laurent Ciman s’est exprimé sur le joueur qu’il connaît bien.
Les premières impressions sont importantes, mais heureusement pour Saliba, un visage familier l’attend : Olivier Renard, son ancien directeur sportif, travaille désormais lui aussi à Bruxelles.
Le transfert vers Anderlecht a été accueilli avec enthousiasme par Laurent Ciman, qui a côtoyé Saliba de près au CF Montréal. « Je lui ai dit qu’il allait s’éclater à Anderlecht », confie Ciman, aujourd’hui à la tête d’une académie au Canada. « Je lui ai dit qu’il n’arrive pas n’importe où mais dans un club structuré avec des infrastructures fantastiques. »
Ciman aurait aimé voir Saliba rejoindre son ancien amour, le Standard, mais ce dernier ne s’est pas montré intéressé. « Malheureusement », dit-il dans Le Soir. « J’ai aussi appelé Thorgan Hazard pour lui dire de prendre soin de Nathan. » L’intégration de Saliba dans l’équipe bruxelloise semble donc entre de bonnes mains.
Quel type de joueur Anderlecht peut-il attendre ? L’ancien Rouche le compare à un nom qui évoquera encore des souvenirs chez de nombreux fans : « Il a le même profil que William Vainqueur. C’est un joueur très agressif, avec un énorme volume de jeu et de la présence dans les duels. »
L’ex-Diable Rouge met cependant en garde : « Il aura sans doute un peu de déchet dans son jeu et devra aussi gérer son agressivité lui qui prend parfois des cartons jaunes inutiles. Avec sa grinta et son état d’esprit, il aurait pu coller à Bruges ou au Standard. Il correspond aussi très bien à la philosophie de Hasi qui veut des joueurs qui jouent au foot mais qui peuvent aussi contre presser à la perte du ballon. »
Pour Saliba, Anderlecht représente une véritable opportunité de se révéler sur la scène européenne. « Il fera du bien au noyau anderlechtois. Et pour lui, c’est vraiment un bon tremplin », conclut-il.