Nouvel attaquant du Standard, Thomas Henry retrouve un championnat dans lequel il a réussi lors de ses passages à Tubize et Louvain. Après une dernière saison compliquée en Italie, le buteur français a dû se mêler aux discussions pour rejoindre les Rouches.
Contacté par Marc Wilmots fin mai, Thomas Henry a dû attendre début juillet, juste avant le départ en stage, pour valider son transfert du Hellas Vérone au Standard. Un transfert dans lequel il a dû se mêler personnellement, puisque le club italien a tout fait sauf faciliter les négociations. En conférence de presse ce jeudi, le nouveau buteur des Rouches est revenu sur cet épisode.
« Ce n’est pas la première fois que je dois me mêler aux négociations. Mon agent me laisse beaucoup de liberté dans les discussions. Je m’en mêle si c’est nécessaire, et ça l’est malheureusement souvent. Il m’est déjà arrivé de me faire entuber dans ce football business, et je veux repenser au terrain, au football. Pas au reste. »
Prêté à Palerme (Série B) la saison dernière, Thomas Henry a joué les six premiers mois de la saison, avant de disparaître des radars. En Italie, les choix sportifs ont souvent une dimension politique, et l’attaquant français de 30 ans en a fait les frais.
« J’étais prêté par le Hellas Vérone, qui voulait me vendre en janvier. J’étais d’accord, à condition que ça ne soit pas en Italie. Mais ils voulaient absolument que j’aille à la Salernitana, ce que j’ai refusé. »
On m’attend plus que lors de mes deux premiers passages en Belgique »
Cet été, il voulait donc quitter le Hellas Vérone et choisir son nouveau club. L’appel de Marc Wilmots a rapidement éclairci ses idées. « J’ai choisi le projet d’un club historique qui doit viser le top 6 au minimum, et d’un homme : Marc Wilmots. Je n’ai pas cherché la surenchère, parce que mon choix était clair. »
« Ici, je suis un peu le grand frère et c’est un challenge de partager mon expérience. Je sens qu’on s’appuie beaucoup sur moi, et ça me plaît. On m’attend plus que lors de mes deux premiers passages en Belgique (à Tubize et à Louvain). C’est une pression, mais je suis content d’avoir réussi à faire taire ceux qui ne croyaient pas en moi. »
Il jouera donc, ce samedi, son tout premier match avec les Rouches, sur la pelouse du promu : La Louvière. Mais après six mois sans jouer, Thomas Henry ne se sent pas à 100 %, même si la préparation estivale lui a permis de retrouver un onze de base. Cela ne l’empêchait pas de déjà se montrer précieux pour ses coéquipiers, notamment dos au but.
« Je ne suis pas encore à 100 % physiquement. Samedi, ce sera mon premier match officiel depuis six mois. Je devrai gérer mes courses à haute intensité, mais on travaille bien et ma blessure au genou est désormais derrière moi. Mais quand on se rompt les ligaments croisés, il y a toujours un avant et un après », a-t-il conclu.
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