C’est aujourd’hui d’un point de vue extérieur, mais non moins passionné, que Bruno Venanzi suit le Standard. Il revient sur ses sept ans comme président.
« Être un président supporter peut avoir des avantages. Après le covid, après une campagne de transferts peu conforme à nos espérances, il a fallu remettre de l’argent dans le club. J’aurais pu dire non, en rester là, arrêter les frais. Mais ce n’était pas possible pour moi : j’aimais ce club et je continuerai à l’aimer. Avoir des présidents supporters a peut-être permis à certains clubs de continuer à exister », explique-t-il.
Venanzi est également revenu sur une déclaration restée dans les mémoires à Liège. En accompagnant le triomphe de la Coupe de Belgique (Crocky Cup) 2016 de la fameuse déclaration « Cette année, c’était les chips. La saison prochaine, ce sera la bière », le président avait fait monter la température et les espoirs de tout un club dans la course au titre en Jupiler Pro League.
« C’était de l’humour. Je pense avoir sous-estimé l’impact de cette phrase dans la mentalité collective. Bien sûr que je l’espérais. Mais dans l’inconscient collectif, cela voulait dire ‘on va y arriver’ « , nuance-t-il après coup.
Neuf ans plus tard, le Standard attend toujours sa bière. Venanzi s’est ainsi livré à l’exercice de l’autocritique et pointe une erreur majeure : « Le premier problème de ma gestion au Standard a été de racheter le club seul. Je n’avais pas d’associé qui venait avec un esprit de contradiction. J’ai souvent fonctionné à l’affect et ça a été une erreur. Il aurait fallu avoir d’autres avis au moment de prendre les décisions clés, quitte à prendre quelqu’un d’extérieur ».
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