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L’arrivée de Rednic au Standard a surpris en Roumanie aussi : « Ses méthodes ne marchent plus aussi bien qu’avant… »

Mircea Rednic est le nouvel entraîneur du Standard de Liège. Un retour aux sources pour un coach qui travaillait au pays depuis sept ans, avec plus ou moins de succès : nous en avons parlé avec Emanuel Rosu, journaliste roumain.

Mircea Rednic (63 ans) est connu comme le loup blanc en Roumanie, et ça ne date pas de sa carrière d’entraîneur. C’est même plutôt pour ses exploits avec la sélection roumaine, participant notamment à l’épopée du Mondial 1990, que Rednic est universellement apprécié au pays.

Mais en tant qu’entraîneur aussi, le nouveau coach du Standard a fait du bon travail. Rednic a dirigé 12 (!) équipes différentes en Roumanie depuis ses débuts sur les bancs de touche. Son ultime retour au pays, en 2018, après des expériences à Mouscron et en Arabie Saoudite, s’achève sur un bilan mitigé.

Rednic, coach un peu en déclin… ou en manque de motivation ?

« Ca a été un entraîneur fantastique jusqu’à il y a quelques années, mais à l’heure d’aujourd’hui, je doute grandement que les grands clubs roumains le considéreraient comme un candidat », souligne Emanuel Rosu, journaliste roumain votant pour le Ballon d’Or et publié notamment dans le Guardian ou FourFourTwo.

Ses plus grands succès, Mircea Rednic les a vécus sur le banc du Dinamo Bucarest, qu’il a encore coaché en 2018-2019, puis en 2021. Champion en 2007, il n’a pas connu le même succès pour ses… 4e et 5e passages sur le banc de « son » club, pour lequel il a disputé 212 matchs comme joueur de 1983 à 1990. « C’était un club en déclin lors de ses récents retours au Dinamo », pointe Rosu.

Un peu comme… le Standard, diraient les mauvaises langues. Mais c’est un fait : récemment, Mircea Rednic ne jouait plus les sommets. « Il a lutté pour le maintien plutôt que pour de grands objectifs ces dernières années. Rednic a tendance à changer beaucoup de choses et à avoir un gros impact dans les équipes où il signe », explique notre interlocuteur.

« Il sait travailler dans des circonstances difficiles. Il blague beaucoup, c’est un bon client pour les médias et il a de l’intuition. Mais ses méthodes ne marchent plus aussi bien avec les joueurs à l’heure actuelle que par le passé », estime Emanuel Rosu. « Mircea Rednic rentre un peu trop facilement dans le conflit, et ses méthodes peuvent sembler dépassées. Mais peut-être était-ce simplement un manque de motivation et que cela changera devant ce défi énorme qu’est le Standard ».

Une chose est sûre : ce retour, il en rêvait, et n’y croyait peut-être même plus après des années de rumeurs le renvoyant en Belgique. « Nous évoquions le sujet à chaque fois qu’il était cité en Belgique, mais personne n’y croyait vraiment car il nous semblait que ses meilleures années étaient derrière lui », résume notre confrère roumain. Les supporters du Standard espéreront un été indien.

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