Pierre François a fait son grand retour au Standard cet été. Le nouveau directeur général doit tout de même composer avec certains contrats négociés précédemment.
Pierre François en est à son deuxième passage au Standard. Le premier, marqué par l’euphorie des deux titres, lui avait énormément appris. Désormais, c’est à lui de faire profiter le club de son expérience.
Comme il l’explique à la RTBF, Lucien D’Onofrio lui a été d’une grande aide lors de sa première expérience : « Vous savez, moi j’étais juriste et mes 6 premiers mois ici, je n’ai fait qu’observer et écouter : j’ai beaucoup appris en voyant comment il dialoguait avec les joueurs. Aujourd’hui, je sais le faire et je l’ai appris de lui ».
Des contrats qui font tiquer la direction
Le directeur général est désormais l’une des chevilles ouvrières du club. Et il y a fort à faire pour assurer la transition avec l’ère 777 Partners. Tout cela ne s’effectue pas sans surprises, notamment au niveau des contrats.
« Quand je suis revenu au Standard, cet été, j’ai découvert des clauses bizarres dans certains contrats de joueurs encore en cours. Notamment des primes de clean-sheet… pour des joueurs de champ », s’étonne-t-il.
« C’est le genre de clause qui, selon moi, contrarie l’esprit d’équipe. On est bien obligé de respecter les contrats en cours, mais tant que Marc Wilmots et moi, on sera ici, on ne signera plus de clauses pareilles », grimace Pierre François.
