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Le goût amer de l’opération Mains Propres, instabilité de carrière, mais panache : pourquoi Gand a parié sur Ivan Leko

Ivan Leko est le nouvel entraîneur de La Gantoise. Après une saison décevante, il devra redonner des ambitions aux Buffalos et les faire progresser au championnat. Un défi ambitieux : sera-t-il à la hauteur ?

Ivan Leko a été présenté mercredi comme nouveau coach de La Gantoise. Dès sa prise de fonction, il a exposé ses objectifs avec les Buffalos. « Je suis ici pour construire et gagner », a-t-il affirmé dans le communiqué du club. « Nous allons travailler dur ensemble, avec beaucoup d’ambition pour l’avenir. »

Après une saison très difficile – La Gantoise a terminé sixième des Champions Play-offs et n’aura pas de campagne européenne pour la première fois en onze ans –, le club doit impérativement réagir et revenir à sa place.

Ivan Leko a les qualités pour faire progresser La Gantoise

Cette saison, Ivan Leko a montré ses qualités au Standard, où il a réussi, malgré un effectif inférieur à celui de La Gantoise, à maintenir un niveau proche de celui attendu. Les Rouches ont même frôlé la qualification pour les Champions Play-offs, grâce à un travail rigoureux et une discipline stricte.

Ce sont des qualités que Leko peut transmettre, contrairement à certains de ses prédécesseurs. Il mérite donc des louanges, même si La Gantoise est une équipe bien différente et que les supporters, eux aussi, sont très différents de ceux de Liège.

La nomination de Leko a suscité des réactions très mitigées parmi les supporters gantois. L’opération « Mains propres » laisse un goût amer à certains, tout comme le procès que Leko a dû racheter, ce qui nourrit les doutes.

Leko ne reste jamais longtemps dans un club

Son parcours assez mouvementé, avec de nombreux changements de poste, est aussi une source d’inquiétude pour certains fans. Bien qu’il ait signé un contrat de trois ans, on peut se demander s’il restera aussi longtemps à La Gantoise.

« Georges Leekens était aussi disponible », ironise l’humour local, rappelant un autre entraîneur passé par de nombreux clubs. Depuis ses débuts en février 2014, Leko a dirigé neuf équipes.

Il a travaillé à Louvain, au PAOK Salonique (en tant qu’adjoint), à Saint-Trond, au Club de Bruges, à Al Ain, à l’Antwerp, au Sharjah FC, au Hajduk Split et enfin au Standard. La Gantoise sera donc sa dixième expérience, mais il n’a jamais atteint les 100 matchs dans le même club. Son record est à Bruges, avec 99 rencontres, suivi du Standard avec 62.

L’homme de la situation pour La Gantoise ?

Pourtant, ses résultats sont globalement bons. Au Standard, il n’a obtenu que 1,05 point par match sur un an et demi, mais dans ses autres clubs, il a souvent dépassé 1,7 point par match, un seuil généralement synonyme de bons résultats.

Au-delà de son éthique de travail, Leko a parfois su proposer un football plaisant, et a remporté plusieurs trophées : un titre de champion et une Supercoupe avec le Club de Bruges, une Coupe de Belgique avec l’Antwerp, ainsi qu’une Coupe de Croatie avec le Hajduk Split.

De nombreux supporters souhaitent lui donner une chance et espèrent qu’il saura remettre certains joueurs sur le droit chemin – un besoin ressenti ces derniers mois à La Gantoise. Après tout, le vainqueur a toujours raison.

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