Bruno Venanzi en a connu des vertes et des pas mûres au Standard. La période des transferts est notamment propice aux coups fourrés.
Président du Standard de 2015 à 2022, Bruno Venanzi a vécu un mandat agité à Sclessin. Il s’est confié à Sacha Tavolieri dans son émission ‘En off’. Le programme ne paraîtra que dimanche matin, mais un teaser a déjà été révélé, dévoilant une première anecdote.
En sept ans, Venanzi a vu passer un nombre incalculable d’agents et d’entourages de joueurs, tous désireux de placer leur poulain chez les Rouches. Ce qui lui a valu quelques scènes de négociation mémorables, comme celle racontée ci-dessous.
« C’était lors de mon premier mercato. On a un accord avec un agent pour un joueur dont j’ai oublié le nom. Nous avions besoin d’un attaquant. Le joueur débarque au club pour signer. Et là, il exige le double de ce qui était prévu », commence Venanzi.
Les aléas des négociations
Le président du Standard appelle l’agent du gaillard. Celui-ci est confus mais Venanzi reste inflexible : il ne signera pas autre chose que ce qui était prévu. L’agent essaye de raisonner son joueur, qui accepte de revoir son exigence à la baisse mais reste au-dessus de ce qui avait été préalablement négocié.
« L’agent était excédé, il a dit à son joueur que si c’était comme ça, il pouvait rentrer tout seul à l’aéroport et se débrouiller ». Le joueur finit par revenir dans le bureau, tout d’un coup prêt à signer pour moins que la somme convenue. « J’ai dit non. Je ne voulais pas d’une telle mentalité dans le groupe. Il a dû se débrouiller pour rentrer chez lui ».
« J’ai déjà été menacé d’un agent si je ne faisais pas un tel transfert ! »
▶️ Les coulisses de la vie de propriétaire du Standard de Liège avec Bruno Venanzi dans « En Off » ce dimanche à 10:30.
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— Sacha Tavolieri (@sachatavolieri) October 17, 2025