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Le mot de « Gerouche »: BYE BYE 2020, ET BONJOUR MBAYE

Chers supporters,

Je tenais tout d’abord à vous présenter mes meilleurs vœux pour 2021, en espérant que cette année apporte à tous joie, bonheur et santé, pour nous aider à oublier au plus vite cette fichue année 2020, qui restera dans les mémoires pour nous avoir privé de tout ce qu’on aimait, de notre vie, tout simplement.

Pour nous, supporters du Standard, nous fûmes d’autant encore moins gâtés que notre équipe s’est enlisée dans une spirale négative, touchant le fond au pire moment, alors que nous aspirions tous à ce qu’elle nous apporte un peu de baume au cœur en ces temps difficiles.

La faute à qui ? Aux joueurs, à l’entraineur, à nos dirigeants, voir à nous même, écartés des stades depuis des mois et incapables d’apporter notre soutien indéfectible à l’équipe ….peu importe finalement.

Mais comme toujours, c’est le coatch qui paye la note, inévitablement.

Au revoir donc monsieur Montanier, un entraineur qui, selon certains, n’était pas fait pour le Standard…. et place finalement, à celui qui aurait logiquement dû prendre place sur le banc dès l’entame de la saison, à savoir Mbaye Leye.

Dire que j’ai sauté de joie en apprenant ce choix serait mentir, peu convaincu par le bon « timing » de cette mise en avant d’un homme, certes intelligent et motivé, ayant qui plus est appris sous l’aile de son mentor, Michel Preud’homme, et à même certainement de pouvoir briguer un poste d’entraineur, même dans un grand club, mais il faut avouer que, pour une première expérience, c’est loin d’être un cadeau.

Certains diront, comme j’ai déjà pu le lire, que je condamne sans même savoir ce dont l’homme est capable.

Or, croyez bien que je crois en lui, dans le futur, mais être parachuté comme ça à la tête d’une équipe en crise, c’est un pari pour le moins très risqué.

Quoiqu’il en soit, je serai comme la plupart derrière lui, bien entendu, lui accordant qui plus est du temps et beaucoup de patience, si les résultats ne reviennent pas d’emblée.  Il y a bien droit, sachant que d’autres avant lui ont bénéficié de bien de clémence avant lui.

Ce que je reproche donc, essentiellement, n’est pas le choix de l’homme, c’est, comme dit précédemment, le moment.

IL eut été à mon sens bien plus logique et avisé de lancer Mbaye en juin, sur sa lancée de sa saison aux côtés de MPH, comme T2, lui laissant qui plus est tout le temps pour préparer la saison, à sa façon qui plus est, avec son groupe.

Dans le cas présent, il hérite d’une situation dans laquelle il n’a aucune responsabilité, et d’un effectif qu’il n’a en rien influencé. Ne soyons donc pas trop exigeant envers lui. L’accession aux po1, qui plus est  limités à quatre heureux élus cette année, me parait difficilement accessible désormais, vu notre situation, et ramener l’équipe à un bon niveau et l’aider à renouer avec la victoire serait déjà un plus indéniable.

Quant à l’effectif, parlons-en justement. Au départ, et de l’avis unanime, les joueurs à disposition de l’entraineur paraissaient talentueux et motivés. Or, on s’est vite aperçu que nombre de lacunes étaient patentes, dans cette équipe, essentiellement devant ou la complémentarité et les automatismes n’ont jamais trouvé preneur.

Aujourd’hui, à l’aube de la reprise, plusieurs éléments pourraient nous quitter, ceci sans avoir jamais rien prouvé, que ce soit sous MPH ou sous Montanier. Et il est peu probable que des renforts viennent les remplacer, laissant Mbaye Leye le soin devoir composer avec un groupe probablement déforcé.

A moins que le retour de Renaud Emond, un moment envisagé, se concrétise sous forme de prêt.

A moins aussi que la Direction parvienne à sauver les meubles, financièrement s’entend, et acquérir un ou deux joueurs devant. Je pense ici à ce Da Costa, découvert voici peu avec Mouscron, et qui en séduit plus d’un. Ma foi, un trio Da Costa, Emond et Muleka, pouvant être secondé par les jeunes et prometteurs Balikwisha et Tapsoba, ça aurait de l’allure.

Mais une chose est sûre, comme dans tout « dépannage » en urgence, comme peut l’être considérée la nomination de Leye, ce dernier va devoir d’abord s’atteler à remettre les joueurs en confiance, rassurer et resserrer les boulons derrière, avant de penser à vouloir imposer notre jeu à tous prix.

C’est tout le mal que je lui souhaite, et ai donc hâte de voir notre homme à l’œuvre, malgré mes craintes, espérant sincèrement me tromper et le voir ramener notre équipe à un niveau digne de son rang, càd parmi les meilleurs.

Très bonne année à tous, donc, et, tous ensemble, continuons à soutenir nos couleurs.

Gerouche

6 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: BYE BYE 2020, ET BONJOUR MBAYE

  1. Gerouche, tu es aux touches de ton clavier ce que Nabilla est à la chirurgie plastique.
    Qui vivim verrum. Soyons patients. Comme « Jaime » aime le dire ou l’écrire, nous ne sommes jamais à l’abri d’une bonne surprise.
    Les clubs ne semblent pas s’arracher nos « deux pieds gauches »…

  2. Merci Gerouche,
    Je suis ou plutôt j’étais aussi réservé avec Leye mais j’ai lu beaucoup de commentaires rassurants.
    Il ne faut surtout pas penser aux PO et puis une année sans Europe est peut-être nécessaire pour réussir un bon début de prochaine saison.
    J’ai lu et relu que Cimirot est le premier joueur sur la feuille de Leye.
    C’est plutôt pour me plaire.

  3. OSIIIIIIIIRIIIIIIIIIIIIIISSSSSSSSSSS? Où es-tu la momie? Dis: et si Leye avait la fameuse potion magique du Burundi pour remettre sur pieds Avenatti et Oulare?? Il semblerait que nos deux loulous continuent à faire de vieux os chez nous. Pas de transfert en vue. Aurait-il un plan pour les rendre plus performants sur le terrain? Aurait-il une vision différente de MPH et de Philippe?

  4. Mais, évidemment Jaime …. J’ai refilé à Mbaye la potion magique, en toute discrétion, chuuuut !!!!
    Aux deux balourds de service, j’ai conseillé à Mbaye de leurs donner un billet aller simple avec comme destination « Halévoirsigisuy », situé par très loin du sphinx de Gizeh.
    A l’abri des indiscrets, Mbaye a été séduit par l’idée de reprendre la technique de l’assaut au bâton comme entraînement.
    Tu connais ?
    Ce sport de combat était très populaire dans l’Égypte antique.
    Je lui ai remis quelques exemplaires de cannes de combat qui se trouvaient dans le tombeau de Toutankhamon.
    Il était ravi!!!

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