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Le mot de « Gerouche »: HOLDUP

Chers supporters,

J’avais pensé faire l’impasse sur un nouveau mot, mais l’issue et plus encore le déroulement de la rencontre d’hier soir pose question. Raison pour laquelle vous aurez encore à subir mon discours, ce jour.

Certes, les ROUGES ont gagné, encore, ce qui les place en position idéale avant d’aller à Bruges.

Certes, j’aurais signé des deux mains pour obtenir déjà six points au terme des trois premières rencontres, ce qui nous enlève par la même occasion une sacrée pression avant d’aller défier Bruges.

Pour ce qui est de la manière, par contre, je dirais que nous n’avons aucune raison d’être fier.

Bien sûr, MPH avait annoncé, à raison, que le Standard devait revoir sa copie en déplacement, au vu des piètres résultats obtenus à l’extérieur durant la phase dite classique, surtout face aux candidats au top6.

Il semble donc que la solution trouvée par notre duo de tacticiens résidait dans une façon de jouer plus compacte, laissant moins d’espace à nos adversaires.

Cependant, cette nouvelle approche ne laissait en rien envisager de jouer aussi bas, avec aussi peu d’engagement sur les seconds ballons, et surtout aussi mal.

Dans ces conditions, la meilleure équipe sur le terrain, force est de le reconnaitre, fut la Gantoise.

Tant dans l’engagement, la circulation de balle, la récupération, les Gantois nous furent supérieurs.

Que nous soyons malgré cela parvenus à l’emporter relève presque du …. Miracle.

Or, les miracles n’arrivent pas tous les jours.

Déjà qu’on s’en était très bien sorti face à l’Antwerp, quelques jours plus tôt, mais ici, ce fut plus laborieux encore.

Avec à chaque fois un but sorti de nulle part à la dernière minute de chaque mi-temps, sur autant de phases arrêtées,  on ne peut que brûler un cierge à la Sainte Vierge.

D’un autre côté, si les Buffalos ne l’ont pas emporté, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes, pour avoir galvauder autant d’occasions, particulièrement cette tête décroisée de Yaremchouk, dans le second acte, qui frôla notre piquet sans qu’Ochoa ne puisse esquisser le moindre geste.

Bref, oui, à coup sûr, la chance était de notre côté, à n’en pas douter.

Mais, très franchement, je doute qu’avec une aussi mièvre prestation, nous revenions avec quelque chose de la Venise du Nord, lundi.

Certains vont peut-être me trouver trop dur dans mon analyse, mais cet esprit critique se veut avant tout alarmiste, afin que nos troupes retroussent leurs manches et redressent le tir, à Bruges, sorte de mise en garde donc.

Mais, pour en revenir au match d’hier soir, il nous faut comprendre avant tout la raison de la domination Gantoise, équipe ayant pourtant bénéficié de deux jours de moins en matière de récupération.

Visiblement, notre coatch a décidé de privilégier l’organisation, la prudence, en déplacement, et donc abandonner un tant soit peu le jeu à l’adversaire. Cette façon de faire peut se justifier, à la condition toutefois que les relances soient parfaites, la conservation du ballon idéale, et les reconversions offensives plus rapides, sans systématiquement perdre le ballon, tout le contraire du spectacle offert par les nôtres hier.

Et là, je pointerai avant tout un nom, un homme, plus que tout autre, tant son apport fut insuffisant et sa lenteur balle au pied affligeante. Cet homme, pour ceux qui ont suivi le match, se nomme pour moi Paul José M’Poku.

Ce constant ne date  pas d’hier ni d’avant-hier. Depuis toujours, et même si j’adore l’homme, le joueur par contre, au dribble pourtant affolant et chaloupé, semble parfois ne pas avancer et se faire chiper le cuir à la moindre occasion, à la moindre pression de l’adversaire.

Je n’irai donc pas par quatre chemins : si le Standard veut continuer à briller dans ces playoffs, il doit se passer de Polo et le laisser sur le banc, ni plus ni moins, hélas.

Certes, d’autres n’ont pas été à la hauteur et ont déçu, comme Medhi, encore une fois serai-je tenté de dire, mais lui est toujours capable d’un coup d’éclat, d’un geste qui sauve.

La bonne nouvelle par contre, outre la victoire, c’est la montée au jeu d’Hallilovic, bien plus vif que Polo, meilleur conservateur du ballon aussi, ce qui soulagea toute l’équipe et plus encore notre entrejeu, souvent noyé pour la raison exposée….

Bien sûr, en face, il y avait une équipe de la Gantoise désireuse d’effacer leur prestation face aux Brugeois, et donc déterminée à aller de l’avant et à ne pas s’en laisser conter sur leur pelouse.

Ceci aussi peut expliquer cela, mais pas que.

Et puis, à bien y réfléchir, partir en déplacement avec l’idée de l’emporter est peut-être la meilleure façon de tout perdre, alors que la seule intention d’aller accrocher le match nul ôte une partie inhérente à la pression chez les joueurs et transforme le manque d’ambitions en victoire, en fin de compte.

Mais, comme l’a très bien dit MPH à l’issue du match, à l’interview, le message était bel et bien de jouer en bloc, certes, pas de subir comme nos joueurs l’ont fait.

Le fait qu’il ait quitté son banc dès le coup de sifflet final sans demander son reste pour aller se réfugier dans le vestiaire en dit assez long sur son état d’esprit à ce moment-là, se refusant de fêter une victoire non méritée, au final.

Mais alors, pourquoi avoir tant attendu avant de remplacer Mpoku, qui n’était nulle part ?

Pourquoi avoir laissé sur le banc un Maxime Lestienne, qui doit avoir très envie de montrer ce dont il est capable et a faim de foot, alors que Djenepo n’avançait plus en fin de rencontre ?

Quoiqu’il en soit, une fois n’est pas coutume, nous n’eûmes pas à nous plaindre de l’arbitrage de Mr Verboom.

Car, outre le pénalty sifflé en fin de rencontre grâce à l’intervention du var, qui nous vaut deux points supplémentaires, accordé il est vrai sur base de deux actions litigieuses dans le rectangle, ce monsieur se retenu longtemps avant de  brandir les cartons à notre encontre, les fautes se multipliant dès l’entame du match.

Pour la suite, je reste pour ma part convaincu que la fraîcheur des acteurs sera un facteur déterminant pour l’issue de la compétition.

Donc, oui, des garçons comme Hallilovic, Lestienne, mais aussi Bastien et Sa, voir même Oularé et Pocco, pourraient être déterminants au décompte final.

La richesse toute relative de notre effectif pourrait faire la différence, malgré nos carences.

Et c’est là tout le mal que je nous souhaite, bien-sûr , même si j’aimerais voir jouer le Standard autrement qu’à la Ghelamco Arena, avec un jeu châtoyant et résolument orienté vers l’avant.

Mais peut-être avons-nous finalement moins de talent dans l’équipe qu’on ne le prétend…… tout simplement

Gérouche

2 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: HOLDUP

  1. salut gerouche, pour ma part j’ai vu le dernier quart d’heure et j’ai vu la fatigue des joueurs de la gantoise.je suis tout à fait d’accord avec ton analyse.polo n’apporte plus rien depuis un certain temps il doit aller sur le banc.les remplacants halilovic’lestienne,bastien,orlando(miangue, poco et oularé)peuvent très bien rentrer au début ou en court de match pour faire souffler carcela,djenepo,cimirot,emond.surtout qu’avec michel les joueurs ont appris 2/3 schemas tactiques différents.si michel ose plus faire ces changements on peut etre optimiste.sinon ils manqueront de fraicheur physique.

  2. Ouais suivre La presse c est un peu facile de La chance , je pointerais surtout le manque d efficacité de La Gantoise même chose contre Genk. Est ce La faute du standard
    Ouî mpoku n est pas en forme Ou joue à 50% pourquoi ?
    La seule chose qu ont peut reprocher en 1 Et mi-temps c est d avoir été trop passif dans le marquage
    En play off l important c est de gagner combien de fois le standard n a pas bute sur des défenses renforcées à Sclessin Et se fait prendre en contre Et La c est normal c est leurs jeux Mph a raison de miser sur La vitesse de ses attaquants .perso ,pratiquer un jeu chatoyant a l extérieur Et en prendre trois ou quatre Cela ne sert à rien et La bonne nouvelle de çe match c est Halolovic enfin chacun à son opinion c’est ce qui fait le débat

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