Menu Standard
Add more content here...

Le mot de « Gerouche »: L’ENFER DE RETOUR

Chers supporters,

Cette fois j’y étais, cette fois j’ai vu, et ce que j’ai vu a toutes les raisons de me rassurer quant à un avenir plus serein, plus conforme à un club comme le Standard, même si tout n’est pas encore gagné, surtout en coulisse.

J’ai d’abord vu une liesse, une atmosphère, une présence en nombre de supporters autour du stade, le sourire aux lèvres, le tout dans une ambiance bon enfant et réunissant des personnes venues avant tout ici pour s’amuser, voir un beau match et, bien sûr, assister à la victoire de son équipe.

J’ai ensuite ressenti la montée d’adrénaline, dans le stade, à l’approche du coup d’envoi, avec il est vrai des tribunes déjà bien remplies à cette période estivale où beaucoup sont encore en vacances, avec aussi du répondant dans la tribune visiteuse, ce qui confère indéniablement un PLUS quand tous les acteurs se comportent dignement, à l’une ou l’autre exception près, comme ces deux ou trois illuminés préférant encore lancer leurs fumigènes sur la pelouse.

J’ai enfin vu une équipe qui en veut, ce qui était certes déjà le cas la saison dernière, sous Leko, mais qui a cette fois semble t’il plus confiance en elle, en ses moyens de se porter vers l’avant, en témoigne cette première et très chaude action d’entrée de jeu, n’ayant hélas pas abouti.

Mais j’ai vu aussi que cette équipe n’est pas encore totalement guérie de tous ses maux, de ses mauvaises habitudes, la défense jouant le plus souvent trop bas et obligeant son entrejeu à redescendre, lui aussi, afin de ne pas laisser trop d’espace entre les lignes. Même constat pour notre homme de pointe, Henri, souvent trop seul devant même s’il a la capacité, à l’image d’un certain Wilfried Kanga, de savoir temporiser et conserver le ballon dans l’attente de renforts.

Mais, en dépit de ces constats, j’ai retrouvé les vrais supporters du Standard, ceux qui font la fierté de notre club, tous unis derrière un seul blason, et qui ont joué à merveille leur rôle de douzième homme, surtout en fin de match, quand on sentait que l’équipe, les joueurs, l’entraineur, commençaient à craindre le retour des adversaires, à l’efficacité retrouvée grâce à ce diable d’Arokodare, monté au jeu afin de renverser la situation.

Que c’était beau à voir, à entendre encore plus, l’engouement, la ferveur, la passion, qui coulaient dans les tribunes jusqu’au coup de sifflet final et libérateur.

Que c’était drôle aussi d’entendre les « hourras », avant même le coup d’envoi, à l’annonce des défaites respectives des deux sportings, histoire de mettre le feu au stade.

Gageons que les petits nouveaux ont dû être impressionnés par une telle ambiance et ne regrettent pas ce matin d’avoir signés au Standard !

Voilà pour la présentation générale de la rencontre, vue de l’intérieur, soit la première fois que je pouvais enfin voir évoluer notre équipe et juger sur place des progrès réalisés, des qualités des joueurs transférés.

Place à présent à une analyse un rien plus approfondie, notre équipe ayant tout de même peiné tout naturellement, face à un adversaire autrement rodé et ayant raté le titre la saison passée, au terme des inévitables playoffs que nous finirons peut-être par regretter.

A vrai dire, c’est surtout dans notre petit rectangle que nous avons le plus souffert, les Genkois faisant le plus souvent admirablement bien circuler le ballon entre eux et parvenant à s’infiltrer grâce à de bien belles combinaisons. Dans le cœur du jeu, notre équipe pouvait tenir la comparaison, très souvent, mais une fois l’entrejeu dépassé, il devenait très difficile de contenir les velléités adverses, heureusement gâchées, la plupart du temps, sans quoi …..

Ma première remarque ou critique, c’est selon, ira donc dans ce sens. L’équipe alignée par Rednic n’est selon moi pas en mesure de jouer à 4 derrière, avec deux backs qui n’osent pas trop monter, surtout à gauche, au risque d’abandonner leur défense un rien trop statique et obligée de jouer plus bas pour ne pas se faire surprendre dans son dos.

A ce titre, la montée de Siebe Hautekiet fit énormément de bien, au moment où nos adversaires poussaient tant et plus, ce qui permit aussi à Marlon Fossey et dans une moindre mesure à Calut d’évoluer plus haut et soutenir davantage nos reconversions offensives. Car en première mi-temps, notre feu follet américain dû jouer trop souvent les pompiers de service, avec il est vrai une belle efficacité, mais quand même, ce n’était pas vraiment son rôle.

Bref, en revenir à une défense à trois me parait plus que nécessaire, au vu de que j’ai remarqué hier, mais ça n’engage que moi, bien sûr. Hors de question, dans ces conditions, de laisser partir notre ancien Brugeois vers d’autres horizons !

Au rayon du positif, par contre, force est de constater que la présence d’un certain Illaymaritra, omniprésent et véritable patron entre les lignes, fait énormément de bien, tout comme le sera Nielsen, une fois son volume de jeu retrouvé.

Quelle bêtise de la part de Rik De Mil d’avoir laissé filer un tel joueur, et un tout grand merci à lui aussi par la même occasion !

Autre satisfaction, bien sûr, est la présence du Français Henri dans nos rangs, même si ce dernier manque un peu de vitesse, mais quelle clairvoyance dans son jeu, quelle présence aussi. Mais, je le répète, il est encore, comme les saisons précédentes, trop isolé sur son île, et je ne suis pas certain qu’Ayensa soit son complément idéal, notre homme ayant besoin d’être entouré de joueurs plus vifs pour compenser, à l’image du petit nouveau « N’Kada », qui, en l’espace de vingt minutes, à laisser entrevoir de bien belles choses, héritant notamment de plusieurs occasions, la jouant une fois trop collectif avant de se louper dans son face à face avec le gardien adverse.

Mais il s’agit assurément là d’une très belle pioche que Rednic aurait tort de laisser sur le banc. Or les places ne manquent pas, Saïd n’ayant pas laissé une forte impression hier, même s’il reste à revoir l’autre nouveau, Abid, qui avait montré tout autre chose dans les matchs de préparation.

Enfin, pour terminer cette brève analyse, force est de constater que le départ de Camarra n’a pas vraiment été compensé, sur le côté gauche, même si Mohr a de l’envie à revendre mais ne dispose pas des mêmes qualités d’infiltration et de spontanéité.

Et je m’en voudrais de ne pas citer notre gardien, Epolo, qui m’a semblé avoir pris de la « planche », comme on dit, et rassure, la plupart du temps, sauf sur l’une ou l’autre sortie aérienne, son manque de taille ne jouant pas toujours en sa faveur et le faisant hésiter dans ses sorties.

Au vu de tout ceci, je pense néanmoins que nous avons des raisons d’espérer une meilleure saison, peut-être pas avec plus de résultats, quoique, nos adversaires et surtout notre championnat paraissant chaque année dévalués, mais en tous les cas en termes de beau jeu, de prises d’initiatives, d’efficacité devant les buts, tout simplement, il y a matière à nous réjouir.

Place à présent à notre déplacement chez les champions en titre, l’Union, où, cette fois, nous ne serons pas  obligés de faire le jeu, tant ceux-ci s’érigent à nouveau au rang de favori de la compétition, au même titre que Bruges.

A très bientôt

Gérouche

6 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: L’ENFER DE RETOUR

  1. Bravo Gerouche,tout est dit !
    L’ambiance était géniale et les joueurs (pas encore a 100%) se donne a fond , donc cela nous promet , je pense , une montée en puissance et une trés belle saison !!

    1. Merçi bcp Gerouche..patience …Bolingoli et Abid sont presque la. Et Nkada avec Henry devant et Nielsen et Marco au centre et puis Hautekiet et Homawoo devant Epollo et puis Fossey, Mohr, ect…..ça va aller je pense

  2. A l’inverse Gerouche, je n’y étais pas et n’ai vu que les résumés et commentaires.
    J’avais déjà souligné la semaine passée, sans vouloir jouer je vous l’avais dit, le problème de nos deux backs , qui ont cette fois mieux joué en défense à cinq.
    Seulement cela pose d’autres problèmes, quid des ailiers récemment recrutés qui devront jouer autrement ou rester sur le banc. Abid sur le banc Said moins bon..
    Peut-être seront-ils plus utiles lorsqu’il faudra faire le jeu contre des équipes plus faibles,
    Car il faut le reconnaître, Genk a fait le jeu , ce qui nous a permis d’exceller en reconversion offensive.
    Et quand le Standard doit faire le jeu contre une défense renforcée, cela pose toujours problème.

  3. Et bien mon cher Gerouche, je ne suis pas d’accord avec toi.
    Ce Morh me plaît beaucoup, en plus d’avoir le « Mohr aux dents », il semble être un super clubman, un caractère déjà « Rouche », un guerrier déjà mordu par notre club, et n’oublions pas son interception sur le but de Fossey.
    De grâce, ne nous conduisons pas comme avec qui tu sais ……… je ne le nomme pas car on me traitera encore de vieux radoteur.
    Mais cette fois, çà sent bon et ………. merci Wilmots, mille fois merçi d’avoir rendu une âme à notre club.

Laisser un commentaire