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Le mot de « Gerouche »: LES ROUGES A DEUX VISAGES

Chers supporters,

Au vu du résultat obtenu au Freethiel, dans l’antre de l’ex et nouveau pensionnaire renommé Beerschot, nous pourrions avoir de quoi nous réjouir, tant ce déplacement paraissait dangereux au départ, au vu surtout des récents résultats des montants, ayant jusqu’ici réussi le sans faute, à l’image du SC Charleroi.

0 – 3 pardi, ça ne laisse place à aucune contestation, à priori, ce score étant sans appel, et pourtant. Elle fut bien plus difficile à se dessiner que ne le laisse entrevoir le résultat, cette belle victoire, surtout en égard de la 1ére mi-temps, où aucune des deux équipes ne semblaient vouloir prendre le jeu à son compte, hésitant à se ruer vers l’avant. Résultat, une seule occasion en quarante cinq minutes, fort heureusement pour nous couronnée de succès, mais quel ennui par contre. J’étais au départ partagé entre l’envie de regarder la F1 sur notre beau circuit de Spa, qui il est vrai n’intéresse plus grand monde, tant la supériorité des Mercédez est écrasante, cette année plus encore, mais quand on est rouge, le choix s’impose naturellement, même si au final, il semblait que j’ai délaissé un ennui pour un autre.

Et puis il y eut cette seconde période de haut vol, où chaque équipe, le Standard d’abord,  prirent l’initiative, l’un bien décidé à se mettre à l’abri, l’autre à revenir au score. Autant donc le spectacle fut absent dans le premier acte, autant les belles actions et occasions se multiplièrent à foison dans le second, chacun pouvant à tout moment faire trembler les filets.

A se demander pourquoi faut t’il parfois attendre à se mettre à jouer après quarante cinq minutes, au lieu de se contenter de défendre son camp, le tarif étant bien souvent identique, voire pire, à force d’oublier d’attaquer. Certes, les plus grands stratèges pourront toujours dire, preuves à l’appui, que les défenses furent impériales, du moment qu’aucun acteur refusa de se porter vers l’avant. Au contraire de la seconde période, où ces mêmes défenses semblaient être devenues de véritables passoires, mais force est de constater qu’il est bien plus difficile de se retourner quand toute l’équipe joue plus haut et laisse des espaces derrière.

Bref, pour le même prix, et si tantôt les deux gardiens, particulièrement en évidence, n’avaient réalisé quelques prouesses, ou les attaquants faire preuve de bien de maladresse, alors que les poteaux eux tenaient toutes leurs promesses, le score aurait très bien pu être 4 buts à 6, ni plus ni moins, sans que cela ne remette notre victoire en question.

Démonstration s’il en est qu’il est vain de spéculer ou de craindre un adversaire, mais que jouer le jeu dès le départ quitte à s’exposer peut aussi parfaitement porter ses fruits, pour autant que les occasions soient mises au fond, bien entendu…

Le football Belge en général y aurait tout a gagné, plutôt que cet antifootball ne générant que bien peu de passion.

Ceci dit, et pour la seconde fois en autant de rencontres, un garçon, plus que tout autre, a frappé les esprits hier après-midi.

Ce petit blondinet au nom de Raskin continue décidément à étonner dans le bon sens, non seulement par son abattage, sa présence, mais, ce qui m’a le plus impressionné, sa vista et ses passes le plus souvent très bien distillées. Rares sont ceux en effet qui ont l’art de distinguer les zones de passe, dans la profondeur, dans les espaces, comme lui seul est parvenu à le faire.

A ce rythme, il va devenir très vite incontournable, pouvant former avec ses deux autres partenaires de l’entrejeu, Bastien et Cimirot, un sacré trio que bien des clubs pourraient nous envier.

Oublié désormais ces autres spécialistes de la distribution du jeu qu’étaient un Defour, un Marin ! Nous avons à présent Nicolas Raskin, retenez bien ce nom ! Que du bonheur à voir jouer, vraiment, et c’est du Belge qui plus est.

Autre sujet de satisfaction aussi, bien entendu, le retour aux affaires de nos attaquants, bien peu en vue jusque-là !

Même si je n’ai pas toujours été son plus grand défenseur, la montée d’Oulare m’a bien plu, apportant tout son physique, quand ce dernier ne lui joue pas des tours.

S’il est une chose qu’il possède au contraire de son équipier Avenatti, c’est la vitesse, ce qui me fait penser un fois de plus que les deux ensemble ne seraient nullement incompatibles.

Le jeune Tapsoba aussi, fit montre de belles qualités sur lesquelles nous pourrons bientôt nous appuyer aussi. Et quand le petit nouveau au nom de Muleka nous aura rejoint, qui sait jusqu’où ce Standard-là pourra aller ? Titiller les zébres de Charleroi peut-être, leader aussi surprenant que méritant, même si j’avais avoué devoir nous en méfier à l’aube de cette saison.

Imaginez les Carolos champions au terme de la compétition !! Bien d’entre nous la trouverions mauvaise ! Et pourtant, au vu de la qualité de leur noyau, où les grands noms ne se bousculent pas mais où la cohésion et la motivation ne font jamais défaut, à l’instar de leur tout aussi surprenant coath qu’est Karim Belhozine, que les mauves ont eu bien tort de laisser filer ailleurs, cette possibilité ne parait  plus impossible, loin de là !

Comme quoi, en foot, l’argent n’achète pas tout, et le plus riche ne l’emporte pas toujours.

Gérouche

3 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: LES ROUGES A DEUX VISAGES

  1. Oserais-je dire que je souscris à la plupart des commentaires en particulier à propos de Tapsoba qui mérite de rester dans le noyau et de rentrer non pas 5 min mais 20 min. De ce pointdevue il semble que Montanier se distingue de MPH par des changements plus prompts qui vaillent la peine.
    Il semble que j’ai manqué la meilleure partie du match soit le début de la 2e mi-temps pour rejoindre non pas la F1 mais le cyclisme aussi ennuyeux sauf la fin dynamitée par ce baroudeur d’Alaphilippe.
    Pour revenir au match, Raskin commence à s’imposer comme meneur de jeu, terme désuet paraît-il, le demi-def ayant pris plus d’importance dans le foot moderne. J’ai lu que son entraîneur le voyait comme un vrai box to box, ce qui ressemble plus à Bastien selon moi comme infiltreur jaillissant du milieu vers le but. Tandis que Raskin s’impose à la récupération (souvent offensive pas comme pare-chocs) et dans la distribution et les ouvertures comme un vrai 8.
    Un sujet peut-être à débattre pour les spécialistes Qu’est-ce qu’un box to box et qui répond à cette définition ?

  2. Vrai que la définition d un box to box n est pas très clair van moer. Littéralement, on pourrait déduire qu il s agit d un joueur quittant son poste en défense pour s avancer au rectangle adverse, sans s attarder dans l entrejeu. Et là , je trouve que le profil de zino s rn rapproche le mieux.

  3. Voici ce que j’ai trouvé sur l’internet :
    Cela semble correspondre à Raskin qui arrache, récupère mais aussi distribue, alimente les attaquants, voire déborde lui-même pour centrer comme faisait Marine. Mais Marin était moins récupérateur peut-être
    Box-to-box
    Milieu de terrain complet dont le volume de jeu et l’activité l’amènent à évoluer de sa surface jusqu’à celle de l’adversaire, défendant autant qu’il attaque. Profil historiquement associé au football anglais, mais en disparition sous l’effet de la spécialisation des rôles. Exemples: Steven Gerrard, Paul Scholes, Yaya Touré…
    Un joueur dit « Box-to-box » est caractérisé par le fait qu’il ne soit ni strictement offensif, ni strictement défensif. Il s’agit d’un milieu qu’on appelle plus communément « milieu relayeur » et qui a pour vocation d’aider les différents secteurs de jeu grâce à sa vista et sa technique généralement très poussée.

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