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Le mot de « Gerouche »: UNE VICTOIRE ENFIN, CONTRE VENTS ET MAREES

Chers amis supporters,

Les trois points acquis hier soir, de haute lutte, face à un rival direct pour la course au top 8, nous aura au moins permis de nous rassurer sur deux choses : primo, nos joueurs resteront motivés jusqu’au bout et vont mettre un point d’honneur à éviter l’humiliation d’une éjection de la première moitié du tableau. Secundo :  La mentalité semble retrouvée à Sclessin, car sans elle, nous n’aurions pas remporté ce match qui semblait promis aux buffalos, tant l’arbitrage parut contre nous. La preuve en est avec tous ces pénos, dont deux en faveur des Gantois, le second étant pour le moins scandaleux je trouve, Nurio ayant clairement envoyé son ballon en dehors de la surface de jeu avant d’être très légèrement accroché par les gants de Bodart.

Après, bien sûr, on pourra toujours ergoter sur une histoire de centimètres, mais il me semble que les images étaient suffisamment claires pour ne jamais permettre de valider une nouvelle faute de réparation, intervention du var ou pas.

Et puis, à l’opposé, un pénalty bien plus évident nous fut refusé en seconde période, la main du défenseur Gantois n’étant apparemment pas jugée fautive sur notre centre. Honteux, tout simplement, car deux poids deux mesures.

Encore heureux que nos joueurs ne sont pas laissés démontés et sont restés au contraire bien concentrés sur leur rencontre. D’autres auraient perdu pied pour moins que ça ! Je suis curieux de voir les analystes de la tribune ce soir, et découvrir comment ils vont interpréter tout ceci…

Pour une fois, l’émission pourrait être intéressante, si les spécialistes sur le plateau veulent s’en donner la peine et faire preuve d’impartialité. Les avis de Debleekere et de son sbire du même accabit m’importent peu, sachant très bien que leur seul but est de déculpabiliser le corps arbitral, sans jamais le déjuger.

Cette victoire n’est donc que justice en fin de compte, au vu des événements contraire.

En plus, cette fois, je n’adresserai aucun reproche au coatching de Mbaye Leye, dont l’équipe, tant au départ que ses changements en cours de rencontres me parurent avisés, au contraire du match à Genk, quinze jours plus tôt.  Bien vu monsieur l’entraineur.

Il est par ailleurs étonnant que le Standard renoue avec la victoire en l’absence de son nouveau joueur phare, à savoir Joao Klauss, ce qui est en soit rassurant aussi, démontrant par la même occasion que notre équipe ne souffre pas d’une trop grande dépendance vis-à-vis de l’italo-germain-Brésilien.

Sans doute la trêve internationale a fait du bien aux organismes de quelques-uns., qui plus est.

Preuve aussi que Muleka peut très bien se passer de son partenaire en attaque, même si leur association a de quoi séduire. Il aurait par ailleurs très bien pu être élu l’homme du match, s’il n’avait pas galvaudé deux autres énormes occasions en seconde période, alors que celle convertie était certainement la plus difficile.

Vraiment dommage, ce qui tend à prouver que le chemin est encore long pour que Muleka devienne le tueur tant attendu. Une simple pichenette aurait suffi à prendre le dessus sur la sortie de Bolat sur la première opportunité ratée, alors qu’il aurait fallu juste cadrer sur la seconde, nous mettant ainsi à chaque fois à l’abri d’un retour des hommes de VHZ.

Cependant, ce titre d’homme du match aurait à mon sens dû plutôt être attribué à Raskin qu’à Bodart, même si ce dernier arrêta à chaque fois les pénalties concédés, mais aussi, il faut le dire, bien mal tirés plein axe et au ras du sol, rencontrant les pieds de notre ami Arnaud.

Comme quoi, parfois, des faits « marquants » peuvent mettre en avant une prestation d’ensemble pas spécialement remarquable mais juste remarquée, alors qu’aucun fait de match digne de ce nom n’était à mettre au crédit de notre pittbull. Et pourtant, quel travail entre les lignes, quelle abnégation et quelle vista, même, parfois, dans le chef de Nicolas, n’hésitant pas la plupart du temps à proposer des solutions et à s’infiltrer vers l’avant.  Et pourtant, en fin de rencontre, il ne fut même pas « nominé » parmi les candidats censés être retenus. Bizarre quand même. Preuve s’il en est que tous ne voyons pas toujours la même chose, sur nonante minutes d’une même partie.

Enfin, pour terminer mon « analyse », toute personnelle, je m’en voudrais de ne pas mentionner non plus les montées respectives de Cimirot et Carcela, ayant apporté toutes deux davantage de jeu et de solutions vers l’avant, le premier étant monté à la place d’un attaquant pourtant, à savoir Maxime Lestienne.

Comme quoi il ne suffit pas toujours de mettre le nombre devant pour nous montrer plus offensif, plus créatif, mais que seul l’équilibre entre les lignes est réellement déterminant pour nous créer davantage d’occasions.

Leçon à retirer avant la dernière ligne droite, non seulement du championnat, mais aussi avant la finale de la coupe.

Pour le reste, il n’est pas sot de mettre en avant nos deux dernières rencontres, enfin séduisantes, car nous opposant à des équipes qui jouent au football, au contraire d’autres qui ne font que cadenasser derrière.

Ce genre de rencontres pièges ne nous réussissent que très rarement et mettent le plus souvent en avant notre difficulté récurrente à nous sortir de cet antijeu stratégique.

Bref, au vu de tout ceci, le Standard n’est pas mort, fort heureusement et a encore une belle carte à jouer cette saison, avant de préparer soigneusement la prochaine, que nous espérons tous plus heureuse et surtout plus glorieuse.

Place à présent à la victime suivante.

Gérouche

2 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: UNE VICTOIRE ENFIN, CONTRE VENTS ET MAREES

  1. Hé oui Gerouche cette victoire fait vraiment du bien. C’est important pour la confiance vu la jeunesse de notre équipe…..
    On a frôlé la correctionnelle en début de 2ème mi-temps mais la suite fut digne de ce que l’on aime voir à Sclessin.
    De bonne augure pour la suite…..

  2. Tout se passe dans la tête, quand elle va, le corps suit et les prestations s’ensuivent, même contre vents et marées, si bien écrit dans ton titre 🙂
    Puissent-ils avoir ENFIN compris et enchainer les bons matchs, en équipe !

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