Timothé Nkada devrait valoir quelques moments de joie aux supporters du Standard cette saison. Tout n’a pourtant pas été rose pour lui ces dernières années.
Les spectateurs présents à Sclessin vous le diront, rarement un nouveau venu avait fait si bonne impression dès sa première entrée au jeu. Timothé Nkada a beau ne pas avoir marqué contre Genk, il s’est déjà montré très remuant. L’attaquant français arrive en confiance, il sort d’une saison à 17 buts en Ligue 2 avec Rodez.
Pourtant, le Lillois a connu ses moments de galères. Il y a deux ans et demi, barré au Stade de Reims après un passage en prêt peu fructueux à Orléans, il s’exilait au FC Koper, dans le championnat slovène : « Quand je suis arrivé en Slovénie, je savais que ma carrière était à un tournant : soit je pouvais tomber dans une carrière semi-pro ou à jouer dans des championnats moyens, soit je réussissais en Slovénie et je pouvais faire mon retour dans un grand pays de football. J’étais dos au mur », se souvient-il sur le site de la Ligue 1.
Comme Raul Florucz, la Prva Liga lui a servi de tremplin vers le championnat belge : « Ce sont des championnats qui sont peut-être sous-cotés par le grand public mais qui sont intéressants pour se relancer. Déjà, le niveau est cohérent et ensuite, en Slovénie par exemple, le marché des transferts est assez ouvert, avec beaucoup de mouvements tous les ans. À l’inverse, dans un championnat comme le National (troisième division française), même s’il y a de très bons joueurs, il y a moins de transferts, c’est plus difficile de créer sa valeur marchande ».
Nkada sait de quoi il parle : « J’avais vu qu’en Slovénie, il y avait pas mal de clubs qui faisaient des transferts pour des indemnités entre 100 000 euros et un million tous les ans. Dans un championnat de première division, le marché est différent. Il suffit d’aller sur Transfermarkt – ce que j’ai fait avant de signer là-bas – pour voir qu’il y a une bonne dizaine de transferts dans ces eaux-là chaque année. Et quand tu es transféré, tu arrives dans de bonnes conditions et c’est un cercle vertueux qui peut démarrer. C’est pour ça que j’ai fait le pari de partir à l’étranger ».
Son expérience au FC Koper l’a fait grandir : « La mentalité n’est pas la même qu’en France et, surtout, ça te fait quitter ta zone de confort. Il faut en faire deux fois plus pour être titulaire. Là-bas, ils te le disent direct, si tu as le même niveau qu’un joueur local, c’est le joueur local qui va jouer et c’est normal. Pour être titulaire indiscutable, il faut être deux ou trois crans au-dessus. Même quand tu penses avoir fait un bon match ou un bon entraînement, il faut toujours en faire plus. Jouer à l’étranger m’a montré l’importance d’avoir cette mentalité ». Une période marquante, qui explique la rage de vaincre du garçon et devrait rapidement le faire adopter par ses nouveaux supporters.
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