L’un des sujets d’actualité de la conférence de presse organisée par le Standard était l’arrêt de la section Futsal. Pierre François est revenu sur ce choix.
La décision est tombée hier sous la forme d’un communiqué : le Standard va mettre un terme à son projet Futsal malgré deux titres de champions, en division 3 en 2022 puis cette année en division 2. La section avait été lancée il y a quatre ans mais doit s’arrêter suite aux coupes budgétaires.
Interrogé en conférence de presse, Pierre François comprend la frustration suscitée mais explique les raisons qui ont poussé le club à trancher : « On ne peut pas chaque année perdre 20 millions d’euros, ce n’est pas respectueux pour l’institution et le projet. Ce sont des analyses faites avant que j’arrive, maintenant, il faut assumer ».
Le club se veut le plus transparent possible : « L’information ayant été notifiée à la fédération, nous avons souhaité communiquer nous-mêmes sur le sujet, pour que la presse n’apprenne pas avant tout le monde, ou que cela se sache d’une autre manière. Nous avons aussi parlé aux joueurs et aux responsables de la section, je comprends leur déception, elle est partagée par beaucoup de supporters ».
Et le Standard Femina ?
« Aujourd’hui, le temps presse et nous devons, pour l’essentiel qu’est le club, nous concentrer sur sa base. C’est l’académie et l’équipe A. Voilà pourquoi les choses ont été décidées de cette manière », poursuit Pierre François.
La section féminine doit-elle à son tour s’inquiéter ? « Pour le foot féminin, le Standard a engagé son équipe en Super League, vient de gagner la Coupe, il n’est pas envisagé que le Standard Femina disparaisse. Seulement, il faut réfléchir à la meilleure structure. Je me souviens qu’à l’époque, le Standard Femina évoluait sous un autre matricule, c’est Lucien D’Onofrio et moi qui avions proposé de l’intégrer au matricule 16. Le Standard Femina fait partie de la famille, et a énormément gagné. Une réfection approfondie s’imposera mais renoncer foot féminin pas une bonne idée. Si l’on se place du point de vue des investisseurs, il y en a pour qui une section féminine peut être un élément d’attractivité d’un club ».