Longtemps au coeur des négociations estivales, Andi Zeqiri a finalement rebondi en Pologne. Il revient sur les raisons de son départ du championnat belge.
Trop cher pour le Standard, indésirable à Genk, Andi Zeqiri a signé au Wizdew Lodz pour deux millions. Il y monte petit à petit en puissance après un été entier passé sans jouer. “Je n’ai pas encore marqué, mais je m’intègre progressivement dans l’équipe”, explique-t-il à La Dernière Heure.
Le Suisse, auteur de dix buts avec le Standard la saison dernière, ne méritait-il pas mieux que l’actuel treizième du championnat polonais ? Il n’était en tout cas pas question de rester à Genk : “J’ai eu une discussion avec les supporters. Disons que cela s’est mal terminé ».
Sa célébration après un but contre le Racing lors du match de coupe avec le Standard ne lui a pas été pardonnée. La situation était également tendue avec la direction : “Sans nommer qui que ce soit, c’était aussi un peu compliqué avec certaines personnes ».
Un été frustrant
Zeqiri souligne qu’il était ouvert à un séjour prolongé. “J’aurais aimé rester. J’appréciais l’entraîneur Thorsten Fink ». L’ancien attaquant de Brighton avait vécu des derniers mois plus chaleureux au Standard. Mais là non plus, un séjour prolongé ne s’est pas avéré possible.
« Je sentais qu’on avait confiance en moi et j’étais placé dans de bonnes conditions pour performer. J’ai discuté deux fois avec Marc Wilmots. Le Standard était prêt à faire un effort, moi aussi, mais il restait un écart financier », explique-t-il.
L’été a été mentalement difficile, en partie à cause d’entraînements individuels et d’une blessure. “Mais c’est la vie. La page est tournée ». La Gantoise a également été mentionnée. Ivan Leko est resté en contact avec son ancien joueur, sans que cela ne débouche sur quoi que ce soit de concret. “Je pense que son effectif était déjà complet ».
