Le match à Sclessin entre le Standard et l’Antwerp n’est pas encore tout à fait terminé. Après le match interrompu de vendredi soir en raison du comportement inapproprié de certains supporters, la partie devra être terminée lundi après-midi à huis clos. Et le Matricule 1 annonce porter plainte.
Le score reste de 1-0 en faveur des Liégeois, avec un peu de temps au chrono, plus le temps additionnel. Pourtant, ces 88 minutes ont déjà fourni suffisamment de matière à réflexion. Sportivement parlant, l’Antwerp a de nouveau déçu.
Le Great Old a commencé le match de manière dramatique, encaissant un but après à peine dix-sept secondes et n’a ensuite guère pu menacer les Rouches à dix contre onze. Pour Stef Wils, ce fut une soirée frustrante, car son équipe montra rarement qu’elle méritait plus de zéro point.
L’Antwerp peut aussi être sanctionné
En plus de l’aspect sportif, une sanction disciplinaire menace désormais également les deux clubs. Jusqu’à présent, l’attention s’était portée sur les supporters liégeois, qui ont interrompu le match à deux reprises en raison d’incidents. Mais les supporters anversois ne sont pas non plus restés sans reproche.
En effet, avant même le coup d’envoi, ils ont utilisé du matériel pyrotechnique, ce qui a retardé le début du match d’environ cinq minutes. Selon le règlement fédéral modifié, une sanction n’est obligatoire que si la sécurité des personnes est en danger, mais le parquet fédéral peut toujours agir. Dans ce cas, une amende ou une peine avec sursis est généralement prononcée.
Pour le Standard, la facture est quoi qu’il en soit salée. Les Rouches risquent une amende de 50 000 euros et potentiellement des matchs à huis clos. L’auteur du dernier incident, le supporter qui a lancé le gobelet en direction de l’arbitre Lothar D’Hondt, a été identifié et se verra interdire l’accès au stade.