Le Standard vit une période de transition pour mettre définitivement un terme à l’ère 777 Partners. Pierre François évoque les efforts consentis par le club à tous les étages.
« Vu la situation financière du Standard, il fallait remettre de l’ordre dans les budgets, diminuer l’endettement et remettre à flot les fonds propres. C’est le cas aujourd’hui : au niveau des fonds propres, on est passé d’un solde négatif de 40 millions d’euros à un solde actuel positif de 900.000 euros, ce qui est confirmé par l’audit », commence Pierre François, interrogé par la RTBF.
Il estime que le Standard est sur la bonne voie : « On avait 11 joueurs en prêt la saison passée, on en a… zéro cette année. On essaie de recréer de la valeur au niveau du noyau… et il faudra plusieurs mercatos Wilmots comme celui de cet été. Mais on va y arriver ».
Pas de risques de faillite
Le club peut se reposer sur des bases plus saines : « Le deal conclu entre Giacomo Angelini et, disons, les Américains est un deal sérieux pour le club. Giacomo Angelini n’a pris le risque de reprendre les actions du club, en ce compris celles du stade, pour un prix à payer seulement après que toutes les dettes financières soient payées, à travers la transformation des avances en capital. Non, il n’y a pas de cadavres dans le placard : tous les cadavres ont été exhumés, il faut juste maintenant les incinérer de façon définitive ».
« Nous voulons un repreneur désireux de poursuivre la grande histoire de ce club en ayant comme vision prioritaire l’intérêt du Standard… et pas d’une autre entité d’un quelconque réseau. Moi, je désire ‘le bon propriétaire, désireux de faire, avec le Standard, un grand chemin vers l’Europe », poursuit le directeur général.
La priorité n’est pas forcément de trouver un groupe d’investisseurs belges mais d’offrir au club un futur viable et ambitieux. Mais le pire est aujourd’hui passé : « On prendra notre temps mais je le répète, pour rassurer nos supporters, il n’y a plus de risque de faillite du club. D’ailleurs, si le risque existait, je ne serais pas revenu ici pour participer à cette horreur ».
