Le temps presse : le Standard n’a toujours pas d’entraîneur, mais pourrait réaliser un coup « à la Sa Pinto »

À une semaine des tests médicaux, prévus à partir du 19 juin, le Standard n’a toujours pas nommé le successeur d’Ivan Leko et ignore encore le nom de son futur entraîneur principal.

Récemment, de longues discussions ont eu lieu avec l’Allemand Bernd Hollerbach, mais la piste s’est nettement refroidie ces dernières heures. Le club liégeois échange également avec Jonas De Roeck, mais sans avancée concrète pour le moment.

Cette situation inquiète naturellement les supporters du Standard. Les Rouches ne disposent pas encore d’un entraîneur principal ni d’un staff complet pour la saison prochaine (José Jeunechamps pourrait rester, tout comme les deux analystes vidéos), et l’effectif ne compte qu’une quinzaine de joueurs professionnels, malgré trois arrivées quasi finalisées.

Le Matricule 16 est donc moins avancé que l’an dernier à la même période, mais cela signifie-t-il forcément que la prochaine saison sera pire que la précédente ? Pas forcément. Il suffit de se souvenir de la saison 2017-2018 pour relativiser l’importance du timing.

Le Standard pourrait-il faire un coup à la Ricardo Sa Pinto ?

Après une saison terminée à la neuvième place sous Aleksandar Jankovic, le Standard avait attendu le 11 juin pour annoncer son nouvel entraîneur principal : un certain Ricardo Sa Pinto, dont le faible vécu sur un banc rendait beaucoup de monde sceptique.

On connaît la suite : les Rouches ont réalisé une excellente saison sous la direction de l’entraîneur portugais, avec une deuxième place en championnat et une victoire en finale de la Coupe de Belgique contre le Racing Genk.

Tout n’avait pourtant pas été simple : après neuf rencontres et une préparation très terne, le Standard comptait deux victoires, trois partages, quatre défaites et Sa Pinto aurait déjà pu être viré après la 8e journée, où Mpoku avait offert trois points pénibles aux Rouches contre Lokeren à la dernière minute.

Les moyens étaient bien sûr différents, mais le club avait réussi à construire un beau projet, malgré une pression temporelle similaire. Et si Giacomo Angelini parvient à trouver l’investisseur tant recherché avant la fin du mercato, le budget transfert pourrait être revu à la hausse pour permettre au club de rivaliser à la hauteur de ses ambitions. Le Standard pourra-t-il faire le même coup, avec évidemment un autre nom ? À suivre.