Le Standard s’est retrouvé une structure directionnelle cet été. Mais les questions quant à l’argent qui a permis la reprise du club restent nombreuses.
C’est Josimar qui tire la sonnette d’alarme. A-CAP est toujours impliqué d’une manière ou d’une autre dans la reprise du Standard. Derrière l’arrivée aux commandes de Giacomo Angelini, la réalité semble plus opaque.
Comment cela est-il possible ? Sur papier, A-CAP, bailleur de fonds de 777 Partners a fait place nette. Sauf que Josimar rapporte qu’Angelini a investi avec de l’argent provenant…d’A-CAP.
Racheter un club avec l’argent du propriétaire précédent ? Une bien curieuse pratique
Le média norvégien prétend avoir mis à jour les flux financiers de la transaction de rachat. L’argent pour le rachat et l’augmentation de capital qui a suivi sont étroitement liés aux mouvements financiers de l’entreprise américaine.
Pire encore : le montant total – soixante millions d’euros pour le rachat et près de trente millions pour l’augmentation de capital – se révèlent être des prêts accordés par la holding du président d’A-CAP, Kenneth King.
Cela risque d’entraîner à court terme un nouveau cercle vicieux pour le Standard. Ces prêts – avec des taux d’intérêt allant jusqu’à 11% – doivent en effet être remboursés. La dette du Standard n’a-t-elle pas grossi au cours des derniers mois au lieu d’être apurée ? C’est une conséquence à craindre.