Les discussions du Standard avec de potentiels investisseurs extérieurs est un sujet sensible ces dernières semaines. Le club va jusqu’à publier un communiqué pour calmer le jeu.
Vu la réputation de Joe DaGrosa et Hugo Varela suite au cauchemar vécu par Bordeaux sous leur gouverne (gestion catastrophique, train de vie en total décalage), entendre le nom des deux hommes cités au Standard en a fait bondir plus d’un. En Cité Ardente, personne ne veut vivre ce qu’ont vécu les Girondins.
L’épisode fait du bruit, le Standard l’a commenté dans un communiqué officiel. La direction ne nomme à aucun moment les candidats évoqués mais se veut claire : « La presse a ces derniers jours fait écho à la visite les 21 et 22 novembre (à l’occasion du match contre Zulte Waregem NDLR) de candidats investisseurs. Le Conseil d’administration du Standard de Liège entend à ce sujet souligner qu’il ne peut être déduit de cette visite rien d’autre que l’intérêt de ces personnes pour la reprise éventuelle du club.
Les candidats doivent montrer patte blanche
Le club ne dément pas avoir des discussions mais ne vendra pas son âme au diable : « Aucune suite ne sera réservée à leur demande (comme à d’autres) aussi longtemps que la clarté ne sera pas faite non seulement sur leurs capacités financières mais aussi et d’abord sur la parfaite concordance avec les règles de compliance d’une part et les principes qui sous-tendent les projets de notre club d’autre part ».
Pas encore de fumée blanche en vue, donc : « Les dirigeants du Standard de Liège n’entendent pas communiquer sur le process en cours aussi longtemps qu’une négociation exclusive et a priori finale n’a pas été entamée. Ils ont cependant jugé important de diffuser ce communiqué vu les informations parues dans la presse ».
Le Standard est conscient que les discussions avec Joe DaGrosa et Hugo Varela sont un sujet sensible. Les deux hommes n’ont pas bonne presse, la direction en est consciente et joue la carte de la prudence. Les Rouches entendent maîtirser leur communication pour mener des négociations les plus sereines possibles, comme l’a encore prouvé le communiqué d’hier sur l’état des finances du club.
