Le Standard a connu un faux départ avec le licenciement précoce de Mircea Rednic cette saison. Pierre François revient sur les dessous de cette erreur de casting.
Cette saison, le premier changement d’entraîneur de l’élite est survenu à Sclessin. Mircea Rednic n’aura eu le temps que de coacher cinq matchs sur le banc du Standard. L’entraîneur roumain a pris la porte le 27 août, avant même la fin du mercato.
Autour de l’équipe, plusieurs échos faisaient état d’un coaching d’un autre temps, notamment en matière d’analyse vidéo. Interrogé par la RTBF, le directeur général Pierre François est revenu sur ce changement de cap précoce.
« La décision de limoger Mircea Rednic ne venait pas du vestiaire : Marc Wilmots a simplement assumé qu’il s’était trompé. Et on constate aujourd’hui que la méthode d’entraînement, l’analyse notamment basée sur les datas et le discours de Vincent Euvrard résonnent parfaitement avec ce que des joueurs professionnels attendent aujourd’hui », explique-t-il.
Un tacle à peine voilé à Rednic ?
Le Standard est heureux d’avoir rectifié le tir, on le devine aussi bien dans le discours direct de son directeur général qu’en lisant entre les lignes : « Euvrard est un gros bosseur et ce n’est pas le genre à monter chaque jour dans les bureaux pour demander des renforts. De toute façon, il n’a rien exigé de particulier quand on a négocié ensemble son arrivée ici, de manière très courtoise d’ailleurs. Et on compte bien l’installer ici pour un bon bout de temps… même si je sais bien comme ça va avec les entraîneurs ».
« Pour le reste, on garde tout notre respect pour Mircea Rednic pour ce qu’il a apporté au Standard dans le passé. Nous pensons que le travail de fond est fait et que, petit à petit, on va remonter vers le Top 6. Notre équipe est capable de tenir toute la saison : je ne pense même pas que nous devrons recruter au mercato de janvier », conclut Pierre François, enthousiaste pour la deuxième partie de saison.
