Licencié après seulement cinq matchs de championnat, Mircea Rednic est sorti du silence. Le Belgo-Roumain est déçu de la façon dont il a été traité au Standard.
L’entraîneur « veut rétablir certaines vérités », comme il l’exprime au micro de La DH Les Sports +. « J’ai fait des erreurs, je les assume, mais on m’a fait porter certaines responsabilités qui ne sont pas correctes », pointe-t-il.
« La situation était claire avant de signer : Marc s’occupait des transferts et moi je m’occupais des entraînements et du programme de l’équipe. »
Marc a voulu tout faire et tout contrôler
Le directeur sportif voulait cependant tout contrôler selon lui : « Mais dès le premier jour, Marc a voulu tout faire et tout contrôler. Dès le début, il a été présent à tous les entraînements. Il a vu ce que je faisais. À aucun moment, il n’est venu pour me dire que la qualité de l’entraînement n’était pas bonne ou que les joueurs avaient un souci. »
Des désaccords sont alors nés : « On parlait beaucoup de la composition de l’équipe et il m’a fait comprendre qu’il avait fait des transferts, pour jouer dans un certain système. On a eu des désaccords. »
« Je voulais revenir au Standard, je voulais aider ce club qui compte beaucoup pour moi. Mais je ne voulais pas et je n’ai jamais accepté d’être une marionnette. »
C’est le travail d’un directeur technique de tout contrôler, aussi le travail fourni par l’entraîneur. Et si ce dernier fait trop de bourdes ou applique des tactiques vieillottes, on le vire
Wilmots l’a encore rappelé à La Tribune, il a recruté en fonction d’un système, le 433, ce que Rednic n’a pas voulu ou pu appliquer, ne serait-ce que parce qu’il n’avait pas les hommes pour une défense à quatre surtout sur les ailes. Il y a des solutions à gauché notamment Lawrence ou faire redescendre Mohr, mais il n’y a pas de doublure à droite pour Fossey qui ne convient pas défensivement.