Le problème actuel du Standard n’échappe à personne. Avec un but inscrit en quatre matchs, les Rouches ne sont pas assez prolifiques. À Courtrai, les joueurs d’Ivan Leko ont connu une bonne première demi-heure, sans pour autant mettre Gunnarsson en grande difficulté, avant de plier après le rouge.
Un but en quatre matchs, le bilan du Standard peut se lire dans les deux sens. Un but encaissé, seulement, ce qui fait du Matricule 16 la meilleure défense du championnat à ce stade très peu avancé de la compétition, mais aussi un but marqué. Et ça, ce n’est clairement pas assez. Ibe Hautekiet le soulignait encore dans les catacombes de Courtrai, les Rouches doivent trouver comment faire mal à leur adversaire.
« C’est le problème pour le moment. On a encaissé qu’un but en quatre matchs et c’est bien, la défense est la première chose à laquelle on pense, mais l’attaque est dans le dur. On ne se crée pas assez d’occasions, on ne met pas assez de pression sur la défense adverse et j’espère qu’on pourra progresser sur ça. »
Même les titulaires actuels doivent être capables de créer plus »
Une épine que le Standard va tenter de retirer en s’offrant Mohamed Badamosi, qui n’avait cependant pas transcendé les foules lors de son passage à Courtrai, ne marquant qu’un seul but (et une passe décisive) en 34 apparitions.
« J’ai entendu que le coach voulait un nouvel attaquant, c’est bien pour nous. Mais même avec les titulaires de ce match, on doit être capable de créer plus. »
Un bilan acceptable, mais déjà pas mal de regrets
Après quatre journées, le Standard compte donc cinq points. Un bilan convenable si l’on retourne deux mois en arrière, compte tenu la situation du club, mais décevant puisque les Rouches comptaient déjà quatre unités après Genk et le Club de Bruges. Les deux derniers matchs ont laissé un goût amer.
« Le bilan est OK. On n’est pas vraiment content avec les deux derniers matchs, mais dans l’ensemble ce n’est pas catastrophique. On a le sentiment qu’on pouvait avoir plus, même aujourd’hui (lisez ce dimanche). Si on ne prend pas la carte rouge, ça peut être un top match qu’on peut gagner. »
« Il y a de la déception. On a bien commencé le match, les trente premières minutes, on a pressé leur défense. Après le rouge, on n’avait plus d’occasion, ni de pression sur le ballon. C’était difficile. », a conclu Hautekiet. Le Standard se porte mieux, mais est encore très fragile. Retirer le moindre rouage peut complètement faire dérailler la machine.