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« On peut battre cet Anderlecht » : la longue préface de Vincent Euvrard avant son premier Clasico au Standard

Entre l’importance de la rencontre, l’historique des Clasico, la situation de Besnik Hasi et le retour des supporters du Standard au Lotto Park, Vincent Euvrard n’a éludé aucun sujet ce vendredi en conférence de presse, à deux jours du déplacement des Rouches à Anderlecht.

Après sa première grande affiche contre le Club de Bruges la semaine dernière, Vincent Euvrard s’apprête à vivre son premier Clasico sur le banc du Standard, au Lotto Park. En conférence de presse ce vendredi, le T1 des Rouches a fait le point sur son infirmerie avant d’évoquer ce duel particulier à plus d’un titre.

« Le Clasico, c’est l’un des deux matchs les plus importants pour les supporters du Standard (ndlr : avec Charleroi), on me l’a bien expliqué. Bruges était déjà important car c’était un match au sommet contre une grande équipe, et à Sclessin, mais le Clasico est encore plus important. »

« Les joueurs en sont conscients, mais ils doivent surtout jouer leur match, et pas en fonction des circonstances. J’espère que pour les joueurs, ça ne change pas grand-chose, car ils doivent entrer dans chaque match et dans chaque action à 100 %, tout le temps. On avait mis tous les ingrédients pour battre Bruges, on espère le refaire. »

Vincent Euvrard sent le Standard capable de battre Anderlecht

Anderlecht, quatrième avant le coup d’envoi de cette dixième journée, partira favori dimanche. Mais les surprises ne manquent jamais lors des confrontations entre Mauves et Rouches, et bien malin celui qui pourrait dire avec certitude, dès ce vendredi, qui l’emportera.

« Nous sommes capables de les battre. Anderlecht a joué de bons matchs, mais l’élimination en Coupe d’Europe leur a fait mal et ils ont aussi joué de moins bons matchs. Cela reste une équipe avec beaucoup de qualités, mais Bruges aussi, et on les a mis en difficulté. On part avec la conviction qu’on peut remporter ce match. »

On mentirait en disant que le Clasico a la même saveur qu’en 2009″

La semaine dernière, Vincent Euvrard évoquait déjà Bruges, Anderlecht et le Standard comme les trois clubs qui l’ont marqué lorsqu’il a découvert le football. Passionné de ballon rond, l’entraîneur de 43 ans n’hésite pas à replonger dans ses souvenirs lorsqu’on lui demande d’évoquer l’histoire du Clasico. Le titre du Standard en 2009, remporté lors du test-match, reste son souvenir le plus fort.

« On se mentirait en disant que le match a la même saveur qu’en 2009. Aujourd’hui, c’est le club qui a la huitième valeur marchande contre un Anderlecht qui n’est plus au top non plus. C’est un Clasico, mais pour nous, ce sont surtout trois points importants à gagner. On peut donner énormément d’excitation aux supporters avec ce match. »

« Malheureusement, le duel entre Witsel et Wasilewski (l’année suivante, en 2010) est le premier qui me vient à l’esprit, mais il y a eu bien d’autres événements. Je ne sais pas s’il y a déjà eu de plus grands Clasico dans l’histoire du football belge que les deux tests-matchs pour le titre. »

Le Standard veut montrer qu’il peut enchaîner les bonnes prestations

En 2025, la situation est évidemment bien différente. Vincent Euvrard, qui voit son équipe progresser depuis son arrivée, s’inscrit dans une dynamique opposée à celle de Besnik Hasi, critiqué ces dernières semaines dans la capitale, mais toujours en place sur le banc d’Anderlecht.

« Je n’ai pas l’expérience des Clasico, comme je n’avais pas l’expérience des grands matchs avant la réception de Bruges. Besnik est un très bon coach, il l’a montré pendant des années. Anderlecht est une bonne équipe, qui peut très bien jouer pendant 90 minutes.

« De notre côté, on doit montrer qu’on gagne en constance et qu’on peut enchaîner les bonnes prestations. Le plus important, c’est ça, et pas la position de Besnik Hasi. Il préparera son équipe du mieux possible, mais ce sont les joueurs qui vont décider du match sur le terrain. »

Nos supporters sont le douzième, voire le treizième ou le quatorzième homme »

Enfin, Vincent Euvrard a évoqué brièvement le retour des supporters du Standard au Lotto Park et, plus globalement, la présence de supporters visiteurs lors des Clasico, un élément qu’il juge fondamental.

« C’est quelque chose de très important. Nos supporters, c’est un vrai douzième homme, même un treizième ou quatorzième homme. Dans un stade, on a besoin de supporters des deux camps », a-t-il conclu.

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