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« On pourrait écrire un livre sur les trois dernières années » : Fergal Harkin balance sur son passage au Standard

Fergal Harkin a vécu trois saisons mouvementées au Standard. Il revient sur son passage, qui restera gravé dans sa mémoire, pour le meilleur et pour le pire.

Vu le peu de liquidités à sa disposition pour composer le noyau, Fergal Harkin a dû se montrer inventif lors des mercatos successifs vécus comme directeur sportif du Standard. Entre les transferts gratuits et les joueurs prêtés, l’Irlandais n’a pas ménagé ses efforts pour offrir aux différents entraîneurs une équipe digne de ce nom.

En cette fin de saison, Harkin quitte le club pour démarrer un nouveau chapitre du côté de Bolton, en troisième division anglaise. C’est donc une interview de fin de règne qu’il a accordé à SudInfo. Il y revient sans langue de bois sur les difficultés rencontrées en bords de Meuse.

« Honnêtement, on pourrait écrire un livre sur les trois dernières années du club et tout ce qu’il a traversé. Ce serait sans doute un best-seller. Je doute que l’avenir me réserve beaucoup de choses que je n’aie déjà vues au cours de ces trois dernières années. Rien que pour ça, l’aventure Standard était incroyable », explique-t-il.

Pas le projet vendu au début

Derrière son sens de la formule, Harkin regrette que le club ne se soit pas donné les moyens de progresser : « Un club comme le Standard a besoin d’investissements. Vous pensez que les clubs qui jouent les premiers rôles en Belgique ne l’ont pas fait ? S’ils en sont là, c’est grâce aux investissements du passé qui leur ont permis de construire quelque chose. Et je ne parle pas de 40 ou 50 millions d’euros mais simplement d’injecter certains montants qui, je pense, pouvaient faire avancer les choses. Mais quand on n’investit pas d’année en année, on recommence à zéro chaque été. »

« Nous n’avons pas accompli ce que je pensais possible il y a trois ans, car le projet qu’on nous avait vendu, en matière d’investissement et de croissance du club, n’a pas été au rendez-vous. Alors au moment de partir, tu regardes derrière toi et tu te dis qu’on a travaillé tellement dur pendant trois ans dans des circonstances compliquées sans arriver à faire fructifier l’énorme potentiel du club », poursuit-il.

Il retient toutefois de bonnes choses : « J’ai travaillé avec de bonnes personnes, avoir des gens compétents autour de soi qui comprennent leur travail, connaissent leur rôle, et ont les bonnes méthodes de travail, c’était important. Car quand tout va bien, tout le monde est là. Mais ce n’est que quand c’est dur que tu réalises qui te soutient et qui est vraiment là pour toi ».

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