Vincent Euvrard a livré sa première conférence de presse d’avant-match depuis son arrivée sur le banc du Standard, ce mercredi. L’occasion pour lui de revenir plus en détail sur les coulisses de sa signature, qui s’est opérée en un rien de temps.
Avant le déplacement à Louvain, qui avait précédé la trêve internationale, Vincent Euvrard ne s’était pas présenté en conférence de presse d’avant-match, seulement quelques jours après son intronisation sur le banc du Standard. Après la défaite à Den Dreef, l’humeur n’était pas vraiment aux présentations.
C’est donc ce mercredi, deux jours avant la réception de Malines, que le nouveau T1 des Rouches s’est exprimé plus longuement sur son arrivée, avant de donner les nouvelles de l’infirmerie. Vincent Euvrard n’a éludé aucun sujet et a répondu avec beaucoup de clarté et d’honnêteté à toutes les questions posées, pendant plus d’une demi-heure.
« Tout s’est déroulé en un peu plus de 24 heures. De la première conversation à la signature, tout est allé très vite. Mais parfois, le football impose ce rythme : il faut trancher, prendre des décisions rapides, même sans avoir toutes les données en main. L’intuition et le ressenti ont joué un rôle clé. ‘Est-ce que je le sens ?’ Ici, je le sentais. La première discussion avec Marc a eu lieu lundi soir, mardi je prenais ma décision et mercredi j’étais là. »
Quand Marc Wilmots l’a contacté, Vincent Euvrard pensait d’abord qu’il s’agissait de préparer l’après-trêve internationale. Découvrir qu’il devait être sur le banc dès le week-end suivant, à Louvain, a donc été une petite surprise.
« Marc m’a tout de suite expliqué qu’il voulait un changement immédiat et radical. Quand tu te lèves un mardi matin, tu ne t’attends pas à dîner avec Marc Wilmots le soir et à signer dès le lendemain. »
Si Vincent Euvrard a évidemment laissé une bonne impression lors du partage face à Dender à Sclessin, c’est l’ensemble de son parcours qui a convaincu la direction du Standard de le choisir.
On va dire que je suis un clown de parler de titre ici, mais c’était aussi ce que l’on pensait quand je suis arrivé au RWDM »
« Ce serait réducteur de dire que j’ai été choisi sur base d’un seul match contre Dender. Marc m’a confié qu’il avait parlé avec beaucoup de mes anciens joueurs et qu’il avait reçu de très bons échos. Nous avons ensuite discuté plus en détail de ma manière de travailler, de ma méthodologie, de mon analyse des matches, de ma vision de l’évolution du groupe et de mes ambitions. »
« Mes objectifs sont les mêmes que ceux du Standard : atteindre le top 6, puis la Coupe d’Europe et le podium, avant de viser le titre. On va dire que je suis un clown de parler de titre ici, mais c’était aussi ce que l’on pensait quand je suis arrivé au RWDM, sans investisseurs et sans noyau. J’ai appris dans ma carrière qu’il fallait croire en la capacité d’un groupe qui se bat pour un objectif commun et qui travaille ensemble. Nous sommes huitièmes au niveau de la valeur marchande et le classement du championnat reflète souvent cette hiérarchie, mais il y a toujours des surprises. La saison dernière, avec Dender, nous avions la plus faible valeur et nous avons terminé à la 10e place. »
Le RWDM, justement. Vincent Euvrard a beaucoup comparé son passage à Molenbeek avec son arrivée à Sclessin, même si « tout est beaucoup plus grand au Standard ». Il espère réussir le même coup qu’au stade Edmond Machtens, mais à un niveau supérieur.
« Le Standard est un club contre lequel j’ai toujours aimé jouer, déjà comme joueur. Au RWDM, l’histoire du club m’a inspiré à y aller à un moment où il n’y avait rien. Personne n’imaginait alors que le club remonterait en D1 après 21 ans. Ils étaient dans la zone de relégation en D2, sans budget, et je venais d’atteindre la finale de la promotion avec Louvain. Mon salaire avait été divisé par trois au RWDM, mais je voulais construire quelque chose avec ce club. »
« La première année n’était pas extraordinaire, mais nous avons posé les fondations pour ensuite faire grandir le projet, avec de meilleurs joueurs, en composant le staff et en amenant des investissements financiers. Ce sera aussi nécessaire ici. Il y a beaucoup de similitudes entre l’histoire du RWDM et celle du Standard, avec des supporters passionnés et très attachés à leur club », a-t-il conclu.
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