Menu Standard
Add more content here...

« Peu de gens le savent, mais… » : le transfert au Standard qui aurait pu tout changer

Le souvenir de François Sterchele est encore fermement ancré dans les mémoires. Son ancien agent révèle que son joueur était tout proche se signer au Standard.

A l’occasion du documentaire sorti en hommage à François Sterchele, de nombreux intervenants ont accepté de se livrer sur leur relation avec François et sur l’évolution de sa carrière. Aujourd’hui, DAZN a dévoilé un nouvel extrait reprenant l’intervention de son agent de l’époque, Juri Selak.

Il révèle qu’au sortir de sa saison à 21 buts avec le Germinal Beerschot, Sterchele devait aller au Standard : « Avec François, on avait un accord avec le Standard au terme de la saison, avec Lucien D’Onofrio. Peu de gens le savent, mais le Standard a été le premier club à s’intéresser à lui ».

Un transfert qui cochait toutes les cases

« Cette année-là, je pense qu’il avaient Igor De Camargo, Milan Jovanovic, Dieumerci Mbokani. Lucien D’Onofrio pensait en vendre au minimum deux. François était son premier choix : Liégeois, meilleur buteur du championnat. On a très vite trouvé un accord », se souvient Selak.

Sauf que tout ne se passe pas comme prévu : « Le Standard n’avait pas encore débloqué l’affaire, je pense qu’ils ne voulaient pas payer le montant que le Germinal Beerschot voulait. Les deux clubs sont restés sur leur position. A un moment, j’ai été appelé par Luc Devroe, qui venait de devenir directeur sportif à Bruges. Je lui ai donné un prix pour le décourager. Deux heures plus tard, il m’appelait pour dire que le Club acceptait toutes les conditions ».

La destination a donc changé au dernier moment : « J’ai téléphoné à Lucien pour dire que j’étais embêté. Bruges venait de faire une offre exceptionnelle. Il me répond : ‘Laisse-moi une heure, je vais encore essayer avec le GBA. Le GBA est resté sur ses positions et Lucien avec ses trois attaquants. Il a été un grand monsieur en me disant que c’était une belle offre et que François ne pouvait pas laisser ça, quitte à oublier notre accord ».

Laisser un commentaire