Comment expliquer l’irrégularité qui caractérise le Standard depuis de nombreuses années ? Vincent Euvrard a sa petite idée et ne remet pas en cause la mentalité de ses joueurs.
Le problème de régularité dans les performances du Standard n’est pas nouveau, et vient une nouvelle fois d’être démontré. Les Rouches, en progression depuis l’arrivée de Vincent Euvrard, avaient sombré à Gand avant de relever la tête contre Beveren et Charleroi. Cette fois, ils ont livré un nouveau « non-match », du moins dans le compartiment offensif, qui a mené à une défaite sur le terrain de Saint-Trond.
Du côté des supporters, les mêmes questions reviennent, année après année. Cette irrégularité est-elle due à un manque de motivation contre les adversaires moins glamours ? Que se passe-t-il pour qu’à chaque fois ou presque, en déplacement, le Standard retombe dans ses travers ? Avec une certaine difficulté, Vincent Euvrard a tenté de répondre à la question en conférence de presse.
La régularité, ça passe aussi par de la qualité »
« La régularité passe par le travail, l’apprentissage dans les matchs comme aujourd’hui. Mais la régularité, ça passe aussi par de la qualité. On parle souvent de motivation, mais ce n’est pas une question de motivation. Aucun de mes joueurs n’avait envie de perdre et n’était pas au courant de l’importance que représentent ces deux rencontres face à Saint-Trond et Zulte Waregem. »
« Rester de semaine en semaine à un certain niveau, c’est aussi une qualité. Trop de joueurs qui étaient top contre Charleroi n’étaient pas là (sous-entendu pas dans leur match) aujourd’hui, et ce n’est pas la première fois. »
Incapable de conserver le ballon à la récupération et de le convenablement exploiter, le Standard était privé de Marco Ilaimaharitra et Casper Nielsen, ses deux milieux de terrain habituellement titulaires, qui possèdent cette qualité balle aux pieds. Était-ce la clé de cette défaite à Saint-Trond ?
« Je ne veux surtout pas en faire une excuse, mais il est vrai que les changements dans l’effectif n’aident pas. Marlon (Fossey), Marco (Ilaimaharitra) et Casper (Nielsen), ce sont trois joueurs qui peuvent nous donner beaucoup quand c’est dur, qu’on n’est pas bien et qu’il n’y a pas 20 000 supporters qui nous poussent. Ils savent calmer les choses et prendre les bonnes décisions. La clé est d’avoir tout l’effectif, ce qui apporte une certaine stabilité, puis d’avoir des gens de qualité qui travaillent beaucoup pour t’amener vers le haut », a conclu le T1 des Rouches.
Cette année, Lucas Pirard aura un cadeau de Noël bien particulier. Pour la toute première…
Vincent Euvrard aimerait terminer l'année civile par une victoire contre Saint-Trond. Ce ne sera toutefois…
À Dender, un nom inconnu des supporters du Standard figurait sur le banc des remplaçants.…
C'est officiel, le stade de Sclessin affichera complet pour le match entre le Standard de…
Prêté au Lierse durant la première partie de saison, Yann Gboua va faire son retour…
L'infirmerie du Standard se vide à l'approche de la trêve hivernale. Pour la réception de…
View Comments
Sahabo, Kuavita, sont des joueurs moyens qui de temps en temps sont bons. Incapables de saisir leur chance. Dans 3 ans; ils diront que le Standard a manqué de patience avec eux, etc etc Ils ne seront jamais des cracks. Je crains la même chose pour Abid. Donc, quand on a 6 joueurs d'expériences sur le flanc, on ne peut rien espérer. Par contre, si on est limité techniquement, on compense par une combativité à toute épreuve. Hier, on a vu que certains sont venus se promener.....Triste et révoltant.