Pourquoi Thomas Henry n’a pas tiré le penalty du Standard : « Non, ce n’est pas un cadeau d’anniversaire à Marco »

Voilà un retour réussi dans notre championnat : Thomas Henry a disputé un match très solide, combinant déjà avec aisance avec Ayensa ou Abid, et ouvrant le score avec opportunisme. « J’ai appris des Italiens, c’est le style Inzaghi », plaisantait l’attaquant français après la rencontre. « C’est un peu mon boulot, et pour un attaquant, c’est important de marquer ».

Jouer son premier match en déplacement chez un promu avait tout du piège, et Henry est donc satisfait du match dans son ensemble. « Je suis très content car avec l’enthousiasme du stade, de la montée, c’était effectivement piégeux », confirme-t-il. « Maintenant, on cherche la continuité ».

La seconde période a été plus difficile pour le Standard, et Thomas Henry a une explication à ce sujet : « En toute humilité, nous n’avons pas été assez mis en difficulté à mon goût durant la préparation, avec tout le respect pour nos adversaires », pointe le Français. « C’est bien d’avoir pu souffrir sans encaisser en seconde période ».

Si le break est tombé sur penalty, cela n’aura cependant pas été des pieds de Henry, cette fois. Marco Ilaimaharitra a fêté son anniversaire par un but. « Ce n’était pas un cadeau d’anniversaire, il n’en a pas besoin », sourit Henry. « Il n’y a pas de tireur numéro un, parfois il faut laisser tirer les autres. Tout est une question de communication ».

Mircea Rednic, de son côté, donnera l’explication plus en détail : « Si, si, il y avait un numéro 1 aujourd’hui, et c’était Marco », rigole l’entraîneur du Standard. « Thomas n’était même pas n°2 ce soir, c’était Ayensa. Quand tu rates un penalty (nda : contre Mons), tu fais la file ! Même si en temps normal, Thomas est en effet le tireur attitré ».