Menu Standard
Add more content here...

Présent 16 fois lors des 26 matchs sans victoire du Standard, Marlon Fossey ne prend pas la situation à la légère : « Ce match est notre dernière chance d’aller en Europe »

Contre Dender, Marlon Fossey devrait disputer son 100e match sous les couleurs du Standard. Nouveau capitaine depuis le départ d’Aiden O’Neill, l’Américain ne prend pas la situation à la légère et se sent lui-même embarrassé de voir le Matricule 16 incapable de gagner.

Le Standard est dos au mur. Après six matchs sans victoire dans ces Europe Play-Offs le Matricule 16 reçoit Charleroi dimanche dans un choc wallon primordial. En cas de défaite, les Rouches ne pourront mathématiquement plus rattraper les Zèbres, qui compteraient neuf matchs de plus et davantage de victoires.

Marlon Fossey ne prend pas la situation à la légère

Il y a aussi l’aspect mental. Les Rouches n’ont plus gagné depuis 26 matchs en Europe Play-Offs. Arrivé en Cité Ardente en septembre 2022, Marlon Fossey a connu 22 de ces 26 rencontres et était sur la pelouse à 16 reprises (il s’est blessé au mollet à son arrivée, puis à la cheville la saison plus tard). Pour l’Américain, devenu capitaine depuis le départ d’Aiden O’Neill, ce match a une dimension encore plus importante.

On comprend que ce match est notre dernière chance de participer au football européen »

« Je suis le seul joueur présent depuis la presque totalité des 26 matchs sans victoire, donc je veux gagner. Je ne prends pas la situation à la légère, c’est embarrassant pour les fans, mais pour nous aussi. On travaille dur à l’entraînement, on comprend que ce match est notre dernière chance de participer au football européen. On veut tout donner, on doit laisser notre vie sur le terrain. », a déclaré l’Américain en conférence de presse, ce vendredi.

« Il y a toujours de la pression. Encore plus contre Charleroi, mais c’est une bonne chose. Il y aura une bonne ambiance le week-end, mais nous ne sommes pas naïfs, on sait qu’on doit gagner le match et à quel point c’est important. On joue à la maison, on aura l’avantage du public avec nous et encore plus puisque Charleroi n’aura pas ses supporters. Oui, on sait qu’ils seront plus fâchés que d’habitude si on perd et on le comprend. Ça peut être une pression négative, mais aussi positive. »

Marlon Fossey est devenu l’un des patrons du vestiaire

Parmi les joueurs les plus expérimentés du vestiaire et nouveau porteur de brassard, Marlon Fossey joue un rôle encore plus important dans cette semaine difficile. Cependant, le latéral droit ne veut pas jouer le « professeur du groupe », et se remet lui-même en question.

« On manque un peu d’espoir, surtout si on veut marquer beaucoup de buts. On n’a plus gagné depuis longtemps, peut-être que certains joueurs doutent un peu aussi. Je dois me regarder en premier. C’est dur de dire à l’équipe qu’il faut y croire si je ne le fais pas moi-même. »

Il y a des mauvais moments, mais le déclic arrive rapidement »

Avec 37 matchs disputés et 3.233 minutes au compteur, Marlon Fossey est l’élément le plus utilisé par Ivan Leko, cette saison. Sous la tutelle d’un entraîneur qui demande constamment une grande intensité, répéter les efforts n’est pas facile, surtout dans un environnement où les victoires sont rares. Cependant, le natif de Los Angeles est tombé amoureux du Standard et ne tarde jamais à se remobiliser.

« Je mentirais si je disais qu’il n’y a pas quelques jours plus difficiles, mais je suis surtout chanceux de faire le job que j’aime, d’avoir une belle équipe autour et d’avoir le super stade qu’on connaît. Il y a des mauvais moments, mais ils ne sont pas longs car le délic arrive rapidement. Il y a des mauvais moments, mais le football est ce que j’aime le plus dans la vie. C’est une belle statistique, j’espère être disponible lors des quatre ou cinq derniers matchs. »

Laisser un commentaire