Mërgim Vojvoda s’éclate dans le championnat italien. L’arrière droit a mis du temps à s’imposer en début de carrière, mais depuis, il ne cesse de se bonifier.
En Belgique, il n’était pas écrit que Mërgim Vojvoda deviendrait un jour une valeur sûre de Serie A. Prêté à Saint-Trond et dans un club de troisième division allemande, le Liégeois n’était pas dans les petits papiers du Standard, qui l’a laissé filer gratuitement à Mouscron.
Quatre ans plus tard, il quittait Sclessin par la grande porte vers le Torino. Il aurait même pu rejoindre une autre équipe ambitieuse : « Déjà en quittant la Belgique, je devais signer à l’Atalanta. Mais le Standard demandait trop d’argent, donc ça ne s’est pas fait et je suis allé au Torino », explique-t-il à La Dernière Heure.
Un profil apprécié dans la botte
L’élite italienne en a vite fait une cible : « Plus tard, j’ai eu des contacts avec Paolo Maldini pour aller à l’AC Milan, mais ça ne s’est pas fait non plus. Et il y a deux ans, c’était quasi fait pour que j’aille à Naples. Luciano Spaletti me voulait, puis ils ont été champions, el coach est parti, le directeur sportif aussi. Et c’est tombé à l’eau ».
Il rejoindra finalement Como, dirigé par un certain Cesc Fabregas, dans des circonstances assez particulières : « A la pause d’un match au Torino, Fabregas m’appelle pendant qu’on marche dans le couloir et me demande si je veux venir chez eux. J’ai un peu bégayé, j’étais surpris ».
La manœuvre n’était pas destiné à déstabiliser l’équipe adverse, elle était bien sincère : « Il m’a demandé si j’aimais leur manière de jouer, j’ai répondu oui et il m’a dit qu’il voulait me faire venir ». Le transfert s’est finalement concrétisé avec quelques mois de retard pour rejoindre Jean butez, Dele Alli ou encore Alieu Fadera.