Malgré l’ouverture du score de Casper Nielsen, le Standard a été battu sur sa pelouse par Saint-Trond, ce vendredi soir, après 65 minutes d’infériorité numérique. Les Rouches ne profitent pas de la défaite de Genk pour signer la bonne opération.
Le Standard avait l’occasion de profiter de la défaite du Racing Genk face à Bruges pour virtuellement prendre cinq points d’avance sur la septième place, ce vendredi soir contre Saint-Trond. Pour cette rencontre, Vincent Euvrard aligne le même onze de base que la semaine dernière à Dender et laisse donc à nouveau Thomas Henry sur le banc, aux côtés de Mohammed El Hankouri, David Bates et du jeune Charli Spoden.
Le Standard mène, puis est saboté par Nkada
Le début de la rencontre se déroule dans une ambiance étrange, en raison du mouvement de contestation mené par de nombreux groupes de supporters à travers le pays et suivi par les Ultras Inferno, qui ne sont entrés dans leur bloc qu’à partir de la 12e minute de jeu. Moment choisi par les Liégeois pour se montrer une première fois dangereux, avec une reprise d’Ayensa sur un centre de Lawrence. Non cadrée (13e).
Casper Nielsen comprend toutefois que c’est le moment d’enflammer Sclessin, et ne tarde pas à le faire. Des vingt mètres, le Danois envoie une superbe frappe dans la lucarne qui ne laisse aucune chance à Kokubo (1-0, 19e). Après deux ou trois premières alertes, le Standard est récompensé.
Tout se déroule à merveille pour les Rouches… jusqu’à la 25e minute. Alors que Tobias Mohr s’apprête à tirer un coup franc, Timothé Nkada s’embrouille, puis assène un coup volontaire à Vanwesemael. L’attaquant français est exclu, le Trudonnaire quitte la pelouse le nez en sang. Contraint de reculer davantage, le Standard manque toutefois de doubler la mise via Nielsen (31e), avant de se faire assez logiquement rejoindre.
Saint-Trond, sans multiplier les occasions, se montre de plus en plus menaçant et combine rapidement devant le rectangle liégeois. Sur une nouvelle action construite avec vitesse, Sebaoui est trouvé, remporte son duel de la tête face à Karamoko et remise pour Goto, l’attaquant prêté par Anderlecht, qui égalise (35e). Dans un fauteuil relatif, le Standard a presque tout perdu en dix minutes et doit tout reconstruire, avec un homme en moins.
Prêté par Anderlecht, Goto fait plier le Standard
Pour la reprise, Vincent Euvrard décide de sortir son moins bon défenseur de la rencontre, Ibrahim Karamoko, et de le remplacer par Adnane Abid pour rajouter du poids offensif. Cependant, le Standard ne crée que peu de danger et subit les offensives de Saint-Trond.
Et alors qu’il ne semble pas véritablement en danger et que Lucas Pirard ne doit pas s’employer, le Standard se retrouve finalement mené au score. Monté au jeu, Hata centre de la droite, et Keisuke Goto passe devant tout le monde et notamment devant Hautekiet, au premier poteau, pour tromper Pirard (1-2, 63e).
Dans la foulée, Vincent Euvrard tente un petit coup de poker en faisant monter Boli Bolingoli et… le jeune Steeven Assengue, qui réalise une bonne entrée en jeu, avec beaucoup d’énergie positive et d’envie de bien faire. Pas suffisant, cependant, pour permettre au Standard de revenir à la hauteur des Trudonnaires.
Saboté par l’exclusion de Nkada après 25 minutes alors que tout se passait bien pour lui, le Standard manque une belle occasion de créer un coup de cinq points avec le Racing Genk et ne compte toujours que trois victoires à domicile depuis le début de la saison. Les Rouches sont dans le top 6, mais sous la menace de l’Antwerp, notamment. Ce vendredi soir, Saint-Trond a conforté sa place sur le podium du championnat.
