Matthieu Epolo est aujourd’hui capitaine du Standard. Pourtant, son passage sur le banc il y a un an n’a pas été facile à digérer.
Du haut de ses 20 ans, Matthieu Epolo a déjà un vécu incomparable par rapport aux joueurs de sa génération. Les débuts en équipe première, les coulisses d’un club en plein redressement, le banc, la concurrence d’un chouchou des supporters, les erreurs de jeunesse, les rumeurs de transfert, le brassard de capitaine, la première sélection en équipe nationale : autant d’expériences qui ont forgé le garçon.
Il y a un an, le gardien des Rouches a pourtant vécu un hiver difficile. Arnaud Bodart est revenu dans les buts et l’a relégué sur le banc. Les deux hommes ont ensuite été blessés à tour de rôle. Au retour d’Epolo, son concurrent était parti à Metz, mais c’est Gavin Bazunu qui était titulaire dans les buts.
L’un des premiers moments durs de sa carrière
« Ça m’a fait mal, je ne vais pas mentir. Je ne sais plus à partir de combien temps ça s’est fait, mais je suis passé à autre chose. Je me suis dit que je n’allais pas pleurer toute ma vie là-dessus. Heureusement que Jean-François Gillet était là », explique-t-il au micro de DAZN.
L’ancien Diable Rouge, aujourd’hui entraîneur des gardiens des Rouches ne l’a pas lâché : « Sans lui, je partais. Tous les jours, il me parlait. À chaque fin d’entraînement, il était derrière moi. Aujourd’hui encore, il me dit quand certaines choses ne vont pas. J’ai la chance d’avoir une sorte de père dans le monde du football ».
Matthieu Epolo a également pu compter sur des coéquipiers bienveillants, à commencer par Arnaud Bodart, qui était pourtant son concurrent : « Arnaud, c’est un bon mec. On continue toujours à s’écrire. On avait un bon groupe de gardiens, et c’est toujours le cas maintenant ».
