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S’imposer au Standard, pas toujours facile pour les enfants de la maison : « J’avais une certaine haine »

Désormais âgé de 30 ans, Deni Milošević se souviendra toujours de ses grands débuts au Standard. Avec un recul qu’il n’avait pas à l’époque.

Malgré un père dont le CV renseigne 300 matchs en Pro League, Deni Milošević a toujours voulu écrire sa propre histoire au Standard, où il a été formé. C’est également à Sclessin qu’il a fait ses grands débuts professionnels. Lors d’un match d’Europa League de décembre 2013 face à Elfsborg, Guy Luzon l’avait fait monter dans le dernier quart d’heure.

« J’étais très stressé. La nuit d’avant, tu ne dors pas. En plus, j’étais sur le banc, donc je n’avais pas à être si stressé. Mais quand tu es un enfant du club, c’est différent, il y a une ferveur dans la ville », se souvient le milieu de terrain dans une interview accordée au média Le Douzième Homme. « Fouler la pelouse de Sclessin a été une émotion très forte. Je suis très bien monté au jeu, ça m’a valu de rester avec l’équipe première ».

La concurrence fait rage

Une première très positive, mais qui ne lui permet pas de s’imposer en championnat : à peine une seule apparition, mais comme titulaire, contre Ostende : « J’étais très frustré. Je joue 60 minutes sur la saison, toutes lors du même match. Je joue bien, je sors avec des crampes. Quand les blessés sont revenus, je n’ai plus été utilisé. Ça m’a fait quelque chose. Quand tu es jeune, tu es impatient. J’avais une certaine haine, qui est évidemment passée avec le temps ».

Dans sa jeunesse, le garçon a été courtisé par des clubs comme Feyenoord, Genk ou Anderlecht. Mais en tant que Liégeois, c’est au Standard qu’il voulait percer. Il a toutefois dû se résoudre à un prêt à Waasland Beveren pour gagner du temps de jeu : « J’avais d’autres offres de prêts. Mais soit ça ne me convenait pas à moi, soit ça ne convenait pas au Standard ».

Au Freethiel, il marque les esprits avec trois buts splendides lors de ses premières apparitions. Plutôt que de lui ouvrir les portes du Standard, cela suscite l’intérêt de Konyaspor, avec qui il disputera 13 matchs d’Europa League. Le championnat turc lui a également fait vivre l’enfer des salaires impayés. Aujourd’hui, il est revenu en Bosnie, le pays de ses origines, le pays avec qui il compte 11 sélections.

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