Vers un nouveau choc wallon au mercato ? « Si j’étais le Standard ou Charleroi, je n’hésiterais pas à aller le chercher »

Interrogé par nos confrères néerlandophones du Belang van Limburg, Thomas Chatelle s’est exprimé sur la situation à Saint-Trond, où les Trudonnaires se sont imposés face au Cercle quelques jours après le licenciement de Felice Mazzù.

L’ancien joueur a vu une vive réaction dans le noyau et a notamment été frappé par le contraste amené par un joueur comme Billal Brahimi, souvent transparant avec Mazzù mais intenable contre le Cercle. « Il est dommage qu’un entraîneur doive perdre son emploi pour susciter une telle réaction. Bertaccini est le seul à être resté constant à un niveau élevé. Peu importe qui est l’entraîneur ou quelles sont les circonstances, il continue de marquer. »

Si j’étais le Standard ou Charleroi, je n’hésiterais pas à aller le chercher »

L’ancien avant-centre du RFC Liège partage désormais la tête du classement des buteurs avec Tolu Arokodare et semble déjà prêt pour passer un nouveau cap. « Si j’étais le Standard ou Charleroi, je n’hésiterais pas à le recruter. »

Appeler Lamkel Zé, la grosse erreur de Felice Mazzù

Cependant, la vraie nouvelle selon Chatelle est la nomination de Wouter Vrancken en tant que nouvel entraîneur. « Il m’a surpris en relevant déjà ce défi. Je pensais qu’il ne reprendrait un poste qu’après cette saison. » Néanmoins, il comprend le choix : « Apparemment, il fait une exception pour le club de son cœur. »

Cependant, Chatelle reste avec une mauvaise impression concernant le départ de Felice Mazzu. « Je pense qu’une erreur l’a finalement conduit à sa perte : cet appel à Lamkel Ze pendant le mercato hivernal. » L’arrivée du Camerounais s’est avérée désastreuse. « Il a perturbé l’équilibre de l’équipe et déstabilisé le vestiaire. »

Chatelle termine sans détour : « Sans Lamkel Ze, Mazzu serait toujours l’entraîneur de STVV aujourd’hui. » Une conclusion brutale, mais qui met en lumière la véritable nature du problème : ce ne sont pas uniquement les résultats, mais aussi les choix en dehors du terrain qui ont finalement scellé le destin de Mazzu.