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L’avenir du Standard en danger ? Un élément déterminant sera à prendre en compte

Le Standard de Liège est dans une situation assez délicate. Tandis que les résultats sportifs sont très largement en-deçà des attentes et des ambitions, le contexte en interne est encore plus préoccupant.

Rien ne tourne rond au Standard cette saison. Sur le terrain, les Rouches n’ont pas encore gagné le moindre match de Play-offs et n’ont plus rien à jouer cette saison.

Dans les coulisses, ce n’est non plus pas très rassurant. Pas du tout, même. Le propriétaire, la société américaine 777 Partners est en effet concerné par de nombreux déboires financiers et judiciares (lire ICI).

Le Standard dans de beaux draps ? La réponse d’un avocat du sport

Suite à la situation et les défauts de paiement dans le chef de 777 Partners, l’immbilière du club ainsi que l’ancien président du club Bruno Venanzi ont décidé de déposer une requête afin de saisir leurs actions.

Dans quelle mesure cela pourrait-il menacer l’avenir du Standard ? Me Florent Stockart, avocat spécialisé dans le droit du sport, a évoqué la situation dans un entretien accordé à la RTBF.

Selon lui, l’octroi de la licence au Standard, datant du 22 avril, est un élément primordial. « Le Standard a obtenu sa licence et fait l’objet d’un suivi mensuel très strict de la part de la commission et de l’auditorat des licences (…) Pour pouvoir être sanctionné, il faudrait d’abord que le Standard soit ‘en défaut de quelque chose’, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle car rien ne nous permet de le dire. »

Les problèmes actuels ne concernent que 777 Partners aux Etats-Unis

« Si ce suivi décrit dans la décision d’octroi de la licence est assuré au mois le mois par le Standard, le club ne craindra rien pour sa licence et sa participation à la compétition », explique Stockart. « Si le suivi n’est pas respecté, l’Union belge pourra alors prendre des mesures qui peuvent passer notamment par une interdiction temporaire de transfert comme ce fût le cas en décembre dernier pour certains impayés.

« Les problèmes actuels ne concernent que 777 aux États-Unis. Rien n’empêche le Standard de tourner de lui-même un petit bout de temps encore. »

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