Menu Standard
Add more content here...

Le mot de « Gerouche »: IMPARDONNABLE

Chers supporters,

Que dire et qu’écrire après la nouvelle désillusion encourue samedi soir, alors que tous les feux verts étaient allumés, suite à la défaite de Bruges, qui permettait d’envisager un regroupement à trois équipes dans leur sillage, suite aussi à notre bonne première mi-temps qui aurait dû nous préserver de tout retour de l’équipe visiteuse ?

A coup sûr, tous les supporters rouges avaient le moral dans les chaussettes, pareille contretemps nous collant tellement bien à la peau, un peu comme si les pires scénarios improbables étaient écrits à l’avance.

Alors bien sûr, comme à chaque fois, on s’acharne sur les joueurs, sur leur motivation et leur manque de professionnalisme. Normal me direz-vous.

Pour autant, on ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir pris l’adversaire au sérieux, d’avoir enfiler leur plus beau costume dès l’entame de la rencontre, bousculant les flandriens tant et plus, mais il faut bien le dire aussi, avec toujours aussi peu d’efficacité face au but, la délivrance venant une fois encore de l’arrière, avec les buts de Fossey et de Noë Dussenne.

Après, on pourra toujours discuter de la façon dont l’équipe à aborder la seconde période, mais, quand on mène 2-0, soit on continue à pousser au risque de se prendre un contre, soit on contrôle, soit on recule.

Les nôtres avaient visiblement et logiquement je pense opté pour la seconde solution, avec hélas la finalité qu’on connait.

Or, comment pouvait t’on anticiper la splendide « louche » de ce maudit Fadera, d’une précision chirurgicale et qui surprit tout le monde, gardien compris ? Nos joueurs ont immédiatement tenté de réagir avant que le doute ne s’installe, mais c’était sans compter sur cette contre-attaque dès la ligne médiane, alors qu’un joueur adverse se promenait encore dans notre camp, perturbant certainement Arnaud Bodart. L’arbitrage, considérant ce joueur comme non participant à l’action, fut ignoré. Moi je veux bien, mais ces règles imbéciles du hors-jeu, elles sont parfois difficiles à avaler.

Attention, je ne cible pas ici directement l’arbitrage ni ne veux jouer les caliméros, nos joueurs n’ayant apparemment pas manifesté la moindre révolte. Mais déjà, en première mi-temps, nous avions été avertis sans frais comme on dit, suite à un but annulé pour Zulte, du fait d’un hors-jeu signalé au centimètre, que je n’aurais pour ma part jamais considéré comme tel. Je l’ai déjà dit et écrit, avec aussi votre soutien le plus souvent, quand va-t-on ENFIN mettre un terme à ces offsides ridicules, comme si un joueur devait être considéré en position avancée parce que son genou, son pied, dépasse la ligne tracée de dix centimètres ?

Qu’on ne considère dans le futur comme étant en position hors-jeu un joueur dont le corps serait clairement séparé du dernier défenseur par un espace distinct, à tout le moins. Ce serait tellement plus clair et moins discutable.

Autre constat, aussi, même si au départ il ne devrait y avoir aucun rapport de cause à effet, mais cela fait deux fois que l’histoire se répète : l’équipe encaisse après les changements opérés par Ronny Deila !

Bizarre tout de même, comme si les nouveaux rôles attribués prenaient du temps à se remettre en place et nous jouaient de biens mauvais tours. Ces changements joueraient t’ils sur la concentration de l’équipe ?

Enfin, comme si tout ceci ne suffisait pas, il a encore fallu un arrêt réflexe incroyable du gardien adverse en fin de partie sur la tête de Perica, pour nous empêcher de reprendre l’avantage.

Ah cette poisse quand tu nous tiens ! Surtout que, ne l’oublions pas, cette fois encore, le Standard affrontait une équipe revigorée ou remotivée c’est selon, suite à un nouveau changement d’entraineur, comme par hasard ! Après Malines, Bruges, c’était au tour de Zulte à vouloir redresser la tête contre nous, avec à chaque fois le succès que l’on sait !

Ca peut paraitre insignifiant, mais ça plus ça plus encore ça, et bien …. Ca fait beaucoup !

Allez d’ailleurs demander à nos pauvres voisins Seraisiens ce qu’ils en pensent, eux qui sont floués chaque semaine, alors qu’ils font tout pour sauver les meubles, mais qui sont systématiquement grugés par l’arbitrage !

Enfin, il ne sert à rien de nous apitoyer sur notre sort, les choses étant ce qu’elles sont, il faut faire avec, et de nouveau espérer un sursaut d’orgueil des nôtres, et ça commencera par un périlleux déplacement à Ostende, fin du mois, là-bas où les Brugeois se sont inclinés sur un score sans appel. Nous voilà prévenus !

Merci la pression !

Je terminerai par une petite anecdote, ou simple récit de mon weekend sportivement pourri.

Je jouais ce samedi au tennis de table, étant toujours à la recherche d’un match référence, les contre-performances se succédant depuis la reprise en janvier, parfois par maladresse, manque de confiance et de calme, mais souvent par malchance aussi, suite aussi à ma longue indisponibilité pour cause de tendons sectionnés au bras droit, soit mon bon bras.

En face, pas moins que quatre E0 m’étaient opposés, alors que je ne suis plus moi-même que E4, et j’avais donc la possibilité de prendre des points, comme on dit, face à des rivaux théoriquement supérieurs.

Mais dès le premier match, alors que je m’apprêtais à conclure sur une victoire par trois set à un, la balle, ratée par mon adversaire, parvint à franchir bon gré mal gré le filet, échouant juste derrière, ce qui m’entraina vers une belle que je perdis en fin de compte, sur le plus petit score, après avoir de nouveau déguster deux coins de table et un autre filet imparables, ce qui me mit en rogne et sur les nerfs pour le reste de la rencontre, où je sauvai les meubles tout à la fin, une fois la sérénité retrouvée…

En rentrant au bercail, je me disais que le Standard allait me remettre un peu de baume au cœur, mais que neni, j’en fus à nouveau pour mes frais, tout comme vous.

Et le lendemain, cerise sur le gâteau, c’étaient les ferrari, dont j’ai toujours été grand fan, qui se trainaient lamentablement en course alors que les résultats aux essais semblaient prometteurs. Il y a des jours, comme ça, où rien ne va !  Il nous faut faire le gros dos, et attendre des jours meilleurs.

Gérouche

8 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: IMPARDONNABLE

  1. Ton titre est on ne peut plus vrai. IMPARDONNABLE. Quand tu mènes 2-0 contre un menacé de relégation, tu ne peux pas perdre des points sauf quand tu t »appelles Standard de Liège. C’est notre marque de fabrique. A la place de Deila, je casse tout dans le vestiaire…..enfin, calmons nous. Lol.
    Hier, j’ai vu la dernière 1/2 h de Lens contre Angers. Dans les commentaires, j’entendais que Lens n’a pas connu la défaite contre la 2è partie du tableau. 10 victoires et 6 nuls jusqu’à présent……d’ou leur 3è place au classement. Quand le Standard aura compris cela on jouera chaque année le top 3 ou 4.

    1. Merci pour ton commentaire ardéchois, car depuis qq temps, mes mots ressemblent à un langage de sourds… Dont je pourrais me lasser. Comme quoi l’éloignement n’empêche pas de communiquer !

  2. Même si j’écris moi que toi, cher chroniqueur, j’ai aussi cet impression. Quant au week-end maudit, chacun ses sports favoris, mais mon fils est rentré du stade aussi dépité et découragé que toi après un Milan San Remo décevant à tous égard en particulier pour les couleurs belges.

  3. Cher GEROUCHE,
    Mais non Jef, t’est pas tout seul disait le grand jacques.
    On apprécie ta prose et tes commentaires, crois moi bien !!!!
    De mon Espagne, je te lis avec toujours du plaisir, c’est une évidence.
    Mais, parfois tu dis tellement bien les choses qu’on a juste envie de dire, ben oui, tu as raison.
    J’exagère un peu, bien sur, mais il y a un fond de vérité.
    Surtout quand la frustration nous empêche d’ajouter quelques commentaires positifs.
    Allez, cela ira mieux à Ostende!!!
    L’année prochaine, ma boule de cristal me dit que Deila va mettre ses deux mains dans le cambouis et donc dans le renforcement de cette équipe.
    Il faut être lucide et s’apercevoir que l’entraîneur a fait des miracles avec ces joueurs là.
    Tu vois, j’ai réussi à écrire quelques mots, vite fait, pendant que madame prenait sa douche !!!
    Mais, elle ajoute déjà (en sortant de sa douche) : « quand tu auras fini, on prend l’apéro !!! ».
    Bon, je te quitte Gerouche, s’il te plait, ne soit pas triste, tu es notre gourou rédacteur en chef 🙂

    1. Ahaha, me voilà avec un nouveau titre sur le dis désormais : gourou. Je n’y avais pas pensé à celle-là. Ceci dit, j’imagine que la plupart ici préfère commenter sur un beau résultat que sur une déception. Je peux comprendre, tout comme je préférerais écrire sur nos exploits ! Mais on ne choisi pas. Cela dit, pas besoin de rappel à l’ordre pour boire l’apéro. Je me sers très bien tout seul, lol. Au plaisir

  4. Attention, mon gourou préféré, à force de boire l’apéro tout seul, on risque d’avoir le « verre solitaire » !!!
    Elle n’est pas mal celle là, non?
    Bonne semaine de méditation à tous.

Laisser un commentaire